Connaissez-vous les cartes postales doubles ? Je suis acheteur de cartes postales doubles de l'Éditeur Paul MARTINET-BEUVE Troyes entre 1900 et 1920. Deux Modèles, légendes encre noire et rouge. Faire offre, merci atec-troyes-paul-martinet-1857-bougie |
♥ ATEC L'HISTOIRE D'INSPIRATION LOCALE - L’académie troyenne d'études cartophiles étudie l’histoire au travers des cartes postales anciennes. L'histoire locale concerne les recherches et publications historiques centrées sur un territoire particulier, Troyes et l'Aube. - L'ATEC est une Association de 36 membres à but non lucratif fondée en 1990. ♥
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Académie troyenne d'études cartophiles
mardi 30 octobre 2018
ATEC-TROYES : cartes postales doubles de l'Éditeur Paul MARTINET-BEUVE
lundi 29 octobre 2018
dimanche 28 octobre 2018
mardi 23 octobre 2018
lundi 22 octobre 2018
dimanche 21 octobre 2018
ATEV-TROYES ; La 14e Fête du Train, La Micheline une Invention sortie des usines Michelin par Jacques Roland FOURNIER
La Micheline
C'était le nom donné à tort à tous les
autorails qui circulaient sur les voies ferrées.
Invention sortie des usines Michelin
Cette invention, due à André Michelin, dans les années 1930
avait pour objectif d'améliorer le confort des voyageurs. Elle a nécessité la
mise au point d'un pneu-rail creux
spécial, capable de rouler sur la surface de roulement réduite offerte par le
champignon du rail, de franchir les aiguillages et aussi capable de résister à
la charge de véhicules ferroviaires. Ce pneu dont la première version a été
breveté en 1929, sera par la suite réalisé avec une structure métallique plus
résistante. Le guidage de la roue sur le rail est assuré par un boudin
métallique solidaire de la jante. Il fallut également construire des véhicules
assez légers, en utilisant des techniques venues de l'aviation, avec une caisse
en duralumin rivetée. Le premier prototype de micheline fut présenté aux
compagnies ferroviaires en 1931.
Pour assurer la promotion de son invention, Marcel
Michelin, le fils d'André Michelin, organisa une démonstration le 10 septembre
1931. Pour l'occasion, il convia André Citroën et sa femme, le directeur du
réseau de l'État, quelques officiels, et des journalistes. A 12h44, soit 2h14
après son départ la Micheline prototype N°5 entre en gare de Deauville. Partie
à 10h30 pour un aller et retour entre Paris Saint-Lazare et Deauville, elle
parcourt au retour la distance de 219,2 km qui sépare les deux gares en 2h 03,
soit une vitesse de 107 km/h de moyenne avec des pointes à 130 km/h. Cette
vitesse élevée pour l'époque assure une large publicité au procédé.
Brochure accompagnant notre conférence : 100 pages 12.00 €
vendredi 19 octobre 2018
AU PAYS DE LA NACRE 1914-1918, par Marie José GRISELLE
Regard sur les activités de nos membres :
Marie José GRISELLE, membre du bureau ATEC
est rédactrice de notre Lettre Mensuelle.
Elle vient de publier son premier ouvrage d'importance.
Découvrez le Pays de la Nacre à l'poque de la Grande Guerre.
https://aupaysdelanacre.wordpress.com/
Marie José GRISELLE traitera des céramiques en atelier.
Articles repris dans le Billet de la SAT
mercredi 17 octobre 2018
ATEC-TROYES reçoit Dany PEUCHOT, passionné de patrimoine local et de son histoire.
Passionné de patrimoine local et de son histoire, Dany Peuchot a parcouru le département de l'Aube qui compte plus de 430 communes. Les monuments commémoratifs de chacune d'entre elles ont été photographiés et plus particulièrement, lorsqu'ils étaient admirablement fleuris et pavoisés.
Qui a construit tous ces monuments ?
Qui a participé à leur inauguration ?
En les observant de plus près, bien des questions lui sont venues à l'esprit et, pour en apprendre davantage, celles-ci l'ont incité à consulter divers fonds détenus par les Archives départementales de l'Aube, en particulier la presse locale de l'époque, ce qui lui a permis de découvrir et de lire des comptes rendus contemporains de leur inauguration, tous aussi enrichissants les uns que les autres.
Ensuite, le dépouillement attentif et systématique des dossiers communaux concernant les monuments aux morts, l'ont renseigné sur le nom de chacun des maires en exercice, sur le nombre des disparus au combat, sur les noms des entrepreneurs et artisans qui ont construit ces monuments et sur tout ce qui a contribué à leur érection.
L'envie d'approfondir ses recherches l'a conduit alors à pousser et à franchir les portes des mairies et celles des églises en vue de dresser un inventaire des plaques commémoratives, des diplômes, des tableaux retraçant des épisodes de la guerre.
En ces lieux, l'accueil de la part des maires, des personnels communaux et des personnes responsables de l'ouverture et de la fermeture des portes des églises fut toujours excellent.
Les monuments et les plaques commémoratives recensés dans le département de l'Aube, alors érigés et installés à la mémoire des soldats morts ou disparus durant la Première Guerre mondiale, sont présents dans 441 de ses 446 communes. La plupart d'entre eux et d'entre elles ont été conçus, réalisés et inaugurés entre les années 1921 et 1923 pour rendre hommage à environ 10 400 jeunes hommes que notre département a perdus durant la guerre de 1914-1918. Parmi ceux-ci figurent 2 891 Troyens, selon : L'Express de l'Aube du 2 Novembre 1926.
Malgré toutes les recherches effectuées, il est bien entendu que l'inventaire des éléments ayant trait à tous les monuments aux morts visités ne peut prétendre à l'exhaustivité.
Tous ces renseignements, enfin réunis, ont permis la réalisation d'un ouvrage de près de 450 pages dans lequel on trouvera les photographies de tous ces monuments et plaques commémoratives, dédiés à la mémoire des soldats tués lors de la Grande Guerre.
Il y a quelques années, Dany Peuchot avait déjà entrepris une telle opération sur les lavoirs de l'Aube et l'édition d'un ouvrage les concernant.
vendredi 12 octobre 2018
St-Julien-les-Villas 2018 : Travaux terrassement, allée du Château des Cours, en vue de lotissement
TRAVAUX en
COURS (sans jeu de mots...) St-Julien-les-Villas - Allée du Château des Cours
qui fait l'objet d'une nouvelle modification de son urbanisme au niveau du
passage sous la ligne de chemin de fer. Cartes postales avant 1914, le château
a disparu après-guerre pour faire place à un lotissement, Son accès depuis
Rosières présentait une allée fort longue, devenue plus tard la rue du même
nom.
Le château se trouvait à cheval sur les rues de la Fable et rue Nicolas Rémond.
Travaux en
cours allée du Château des Cours à St-Julien. Comparaison 2018-1977. Il faut
s'imaginer qu'avant 1977, la rue passait au passage à niveau au-dessus du pont.
Tout ce décaissement a été réalisé à l'époque. Aujourd'hui, la berge à droite
est en cours d’arasement.
Bas du formulaire
L'HISTOIRE en
DIRECT !
Article de Libération-Champagne de 1977 montrant le ripage sur coussin d'air des deux caissons glissés sous les voies de chemin de fer, en remplaçant du passage à niveau par un passage inférieur. 2018 : Travaux en cours d'évacuation des terres accumulées en berges arborées. A voir sur place !
INSTANTANÉ
d'HISTOIRE - Travaux de déblaiement des terres accumulées en novembre 1977 de
chaque côté de l'allée du Château des Cours et du passage inférieur sous la
ligne de chemin de fer, constitué par deux caissons de béton ripés sous les
voies. Modification réalisée en prévision de constructions programmées par la municipalité sur les
terres du Canal sans Eaux !
La berge de droite est en cours d'arasement. Quel avenir pour la passerelle de liaison ?
Cette image satellite Google ne rend pas compte de la profondeur de la tranchée, sous la voie ferrée. > 2,70 m.
La berge de droite est en cours d'arasement. Quel avenir pour la passerelle de liaison ?
Cette image satellite Google ne rend pas compte de la profondeur de la tranchée, sous la voie ferrée. > 2,70 m.
JRF
Ci-dessus, photos prises le 11 octobre 2018
- Une époque chasse l'autre.... http://avecvousstjulien.canalblog.com/
Les travaux consistant à désengorger l'accès aux terrains viabilisés pour recevoir les lots à aménager et créer une voie de desserte sur l'allée du Château des Cours, ont commencé au droit de la passerelle piétonnière des anciens parkings de délestage de Marques Avenue.
Articles de presse conservés par Mme Denyse Levain-Chaput, secrétaire générale de l'ATEC
Académie troyenne d'études cartophiles, octobre 2018
jeudi 11 octobre 2018
samedi 6 octobre 2018
jeudi 4 octobre 2018
Musée de la Carte Postale HISTOIRE DES CARTES POSTALES, MUSÉE D'ANTIBES
Polémique cartes postales grivoises jugées sexistes
Par Christian
DEFLANDRE , jeudi 16 août 2018
Chers Amis cartophiles, bonjour !
Je m’empresse de vous communiquer la reproduction
de cette carte postale intitulée : « Saint Gérard le
Puy – Les deux tétons de Mme DOUZAN, près
PONCENAT » dans l’Allier, qui a voyagée en septembre 1907.
Si on ne connait pas cet endroit, grâce à cette
carte, on peut se faire une idée du site. Profitez-en, car il
se pourrait, sous la pression des ligues et associations féministes,
que ce genre de cliché soit bientôt interdit d’affichage !
Voir ci-dessous les explications dans l’article
Nice Matin du 12/08/2018.
N’hésitez pas à cliquer sur l’article pour le lire en plus grand format.
N’hésitez pas à cliquer sur l’article pour le lire en plus grand format.
Christian DEFLANDRE
Créateur - Animateur chez Musée de la Carte Postale
Au fil de mes recherches (historiques,
géographiques, artistiques et dans bien d’autres domaines) j’ai découvert que
chaque carte postale est une pièce d’un immense puzzle mettant en scène plus
d’un siècle de l’histoire humaine ; l’ensemble constituant un véritable capital
encyclopédique.
http://museedelacartepostale.fr/polemique-cartes-postales-grivoises-jugees-sexistes/?utm_source=La+Gazette+du+Mus%C3%A9e&utm_campaign=e58404fee0-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_325d1bfac3-e58404fee0-187523373
ATEC-TROYES, nos Monuments aux Morts de la Grande Guerre en conférence
Comment réunir en une seule CPA deux annonces de conférence :
Monument aux Morts et Louis MOREL
20 Octobre : Gloire aux héros de l'Aube 1914-1918. Les monuments qui les honorent, par Dany PEUCHOT
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mercredi 3 octobre 2018
Une commune auboise à l'Honneur : AUXON, Figures locales et cartes postales
MOCQUERY
Alexandre : général de brigade, né a Eaux-Puiseaux, alors
commune d’Auxon, le 24
février
1789 ; mort à Ervy, le 5 janvier 1853. Il était frère puîné de Mocquery
Georges-Alexis, né à
Eaux-Puiseaux,
le 26 décembre 1772; décédé à Saint-Avertin, près de Tours, le 19 mars 1847, et
qui, parti comme
volontaire en 1792, pris sa retraite en 1834, avec le grade de
lieutenant-général.
- La famille Mocquery a donné trois généraux du xixe siècle, Georges Alexis Mocquery, Alexandre et Antoine Joseph.
Éleve de l’école militaire de fontainebleau, Alexandre Mocquery, en sortit
sous-lieutenant en 1807 ; capitaine en
1808 à la suite d’un brillant fait d’armes et décoré sur le champ de
bataille de la main du duc de Raguse, général en chef. A vingt-six ans, il fut
nommé chef de bataillon, mais la chute de l’empire arrêta sa
marche.
Il reprit du
service en 1826 et devint bientôt colonel du 58e de ligne. Il prit part, avec
distinction, au siège
d’Anvers, et plus tard, à toutes les batailles d’Afrique, où il
conquit le grade de Maréchal de Camp. Il commanda à Toulon en 1848, il eut,
dans ce poste important, à
préparer et à effectuer I’embarquement de I’armée d’Italie
pour la campagne de Rome, mais sa santé l’obligea bientôt à prendre sa
retraite. Il était commandeur
de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis et officier de
I’ordre de Léopold de Belgique.
Il s’était retiré à Ervy, où il avait épousé MIle Rabiat de Fontenay, dont le
père fut maire, puis juge de paix d’Ervy.
Sa biographie, par M. Amédée Gayot, a été publiée, sous ce
litre, dans l’Annuaire de l’Aube de 1854 : Notice nécrologique sur le
général Mocquery, avec portrait lithographié, gravé par Vaudé.
Jacques Nicolas MOYNAT d'Auxon, né le 22 juillet 1745 à Auxon (Aube),
mort le 2 janvier 1815 à Dijon (Côte-d’Or),
est un général de brigade de la Révolution française.
États de service : Il entre en service le 25 mars 1751,
comme lieutenant au bataillon des milices de Semur. En 1761, il sert en
Allemagne, il devient lieutenant en second au régiment de grenadiers
royaux de l'Artois le 5 janvier 1761, puis il passe en la même qualité au
régiment de grenadiers royaux de Bourgogne le 4 août 1771. Le 25 avril 1772, il
est exempt dans la maréchaussée de l'Île-de-France, et le 4 septembre 1775, il
commande plusieurs brigades à Paris pour le service des chasses du roi. Il est
fait chevalier de Saint-Louis le 30 janvier 1785.
En jullet 1789, il est volontaire dans la garde nationale
parisienne, bataillon des Filles-Saint-Thomas, et le 21 juillet 1791, il entre
au 1er bataillon de volontaires de Paris. Il est nommé capitaine
le 1er janvier 1792, au 36e régiment d’infanterie, et il
sert de 1792 à 1794 à l’armée du Rhin.
Le 13 août 1793, il passe adjudant-général chef de
bataillon, et il est promu général de brigade provisoire par le
représentant en mission Lacoste le 17 avril 1794. Il est démis de ses
fonctions par le représentant en mission Hentz le 8 juin 1794, mais
le 9 septembre il est remis en activité et confirmé dans son grade de général
par le Comité de salut public.
Le 13 juin 1795, il n’est pas inclus dans la réorganisation
des états-majors. Le 29 août, il rejoint le commandement de la 5e division
militaire à Rennes, puis le 12 décembre la 2e division de l’armée
des côtes de Brest. Le 25 septembre 1796, il prend le commandement du
département du Var, et il est réformé le 15 juillet 1797. Il est admis à
la retraite le 11 février 1800.
Il meurt le 2 janvier 1815, à Dijon.
Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire
historique et biographique des généraux français : depuis le onzième
siècle jusqu'en 1822, Tome 8, l’Auteur, 1823, 459, p. 75.
Georges Six, Dictionnaire biographique des
généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814),
Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 240
GEOFFROY Luc
Jean Baptiste Antoine: né à Auxon, le 30 octobre 1808. Percepteur au même
lieu, où il est
décédé le 4 février 1864. En 1853, dans une lettre adressée à la Société
académique de l’Aube et insérée dans l’Annuaire de 1854, sous le titre
: Ruines romaines découvertes
à Auxon, il fournit de curieux et importants renseignements au sujet des
fouilles projetées au lieu-dit « Blanum », territoire d’Auxon, dans
l’emplacement de l’ancien
établissement romain situé sur la voie allant de Troyes à Auxerre. (Blanum, aux sources de la Blaize (Auxon), ensemble considérable de débris de toute sorte de l’industrie gallo-romaine).
En même
temps, il faisait don à la dite Société, pour être déposées au Musée de Troyes,
de deux
meules en
granit, provenant d’un moulin romain, et découvertes dans les fouilles de « Blanum ».
GALLOT Emile
Justin : né à Vosnon, le 13 février 1823, docteur en médecine à
Auxon, ou il est
décédé le 6
septembre 1885.
Maire d’Auxon ; il fut élu pour représenter le canton d’Ervy au Conseil
d’arrondissement, en 1868, et au
Conseil général, en 1874. A
soutenu la thèse suivante devant la Faculté de Médecine de Paris en 1847
: De la Diathèse scorbutique
et de la Suette
miliaire. M.
Gallot était un homme bon et dévoué à son pays. Rappelons le courage dont il a
fait preuve en
1870, alors que, maire
d’Auxon, il résistait aux exigences des Prussiens à la suite d’un combat
sanglant livré par des francs-tireurs.
La commune
d’Auxon occupée militairement par les troupes ennemies, fut livrée au pillage
et à
l’incendie,
le maire, arrêté, amené sur la place publique, fut jeté à genoux
devant les soldats en armes, qui menaçaient de le fusiller.
GEOFFROY
Jean Henri Alfred : fils de Luc Jean Baptiste Antoine, né à Auxon, le
12 juillet 1836 ; décédé au
même lieu, le 14 février 1871. Après avoir été percepteur à Saint-Martin-de-Bossenay,
il vint se retirer dans la maison de son père, à Auxon, où il s’occupa activement,
avec ce dernier, à pratiquer des fouilles dans l’emplacement de la villa
romaine de « Blanum », fouilles dont il adressait le compte rendu à la Société
académique de l’Aube.
Il recueillit ainsi une quantité de bronzes et de poteries antiques qui
formèrent une collection intéressante. Après le décès de M. Henri Geoffroy, ses
collections, qui vinrent
à M. Huot, son beau-père, furent vendues aux enchères
en 1878; la ville de Troyes acheta, pour son Musée vingt-sept objets de bronze
et de céramique,
la plupart trouvés a « Blanum ». Une statuette de Télesphore,
dieu enfant, fils d’Esculape, bronze de la même provenance, fut acquise pour le
Musée de Saint-Germain.
CHAUVET
Paul-Jean-Batiste-Henri : né à Gye sur Seine, le 19 octobre 1844.
– Curé d’Eaux-Puiseaux de 1880 à
1884, puis Curé d’Unienville, membre associé de la Société
Académique de l’Aube. A publié entre autres notices :
- La famille Largentier (anciens seigneurs de Chamoy). Mémoires de la
Société Académique de l’Aube 1885, page
243.
- Précis historique de la Seigneurie de Gye depuis le XIIIe siècle jusqu’à
la révolution de 1789.
Mémoires de
la Société Académique de l’Aube 1878, page 363.
- Essai historique sur la paroisse de Gye sur Seine. Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1879, page 335.
- Essai historique sur la paroisse de Gye sur Seine. Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1879, page 335.
Souvenirs de Gabriel GROLEY, premier membre d'Honneur de l'ATEC-TROYES
Gabriel Groley (1889 – 1991)
Gabriel fut le 1er président d'Honneur de l'ATEC peu de temps avant sa disparition.
Il encouragea les fondateurs, Bérisé, Fournier, Peuchot, à lancer l'Académie cartophile. L'Idée lui paraissait séduisante, lui qui avait bien connu les cartes postales à leur début. Son fils Guy, également membre de l'ATEC, conservait de lui ses collections de CPA et tous les documents et articles de presse. Collection importante surtout sur les villages pour les CPA. Certaines étaient signées de sa main, envoyées de son service national et de ses voyages à sa famille.
Né à Auxon, journaliste, écrivain et historien, il est auteur de nombreux ouvrages à caractère local, parmi lesquels on peut citer : « Ces fameux champs catalauniques » (1964) ; « Ma route et ses 4000 ans » (1971) ; « Mystérieuse Forêt d’Othe » (1976) ; « L’héritage troyen du XIXe siècle. Tome 1 et 2 » (1986 – 1987) ; « L’homme de la vieille forêt d’Othe » (1987). Gabriel Groley a rédigé également nombre de brochures dont les sujets se rapportent à l’histoire et au passé de notre région, telles les biographies d’Alfred Boucher, de Mignard, de Girardon, le déroulement de la campagne de France dans l’Aube (1815) ; la présentation des trois dolmens de Marcilly-le-Hayer et bien d’autres…
Cet auteur prolifique, attaché profondément à son terroir natal, a fait aussi d’intéressantes communications à la société académique de l’Aube dont il a été un temps le président. Il appartient à l’association des écrivains et artistes de Champagne. Il s’est éteint à l’âge de 103 ans.
Docteur Huchard, personnalité né à AUXON (Aube)
Portrait Docteur Huchard
Illustration tirée en sépia de
Desmoulins vers 1890
Dimensions 15 x 24 cm,
Docteur Huchard Henri, né à Auxon
(Aube) en 1844, mort à Clamart en 1910.
1878, médecin des hôpitaux, il
publie avec Axenfeld en 1833 un traité sur les névroses, mais il se spécialisa
dans les maladies du cœur.
Il fonda et dirigea le Journal
des Praticiens.
Parmi ces ouvrages :
- Traité des Névroses par
Axenfeld et Huchard
- Consultations médicales
Henri Huchard, né le 4 avril 1844 à Auxon
(Aube) et mort le 11 décembre 1910 à Clamart (Hauts-de-Seine),
est un neurologiste et cardiologue français.
Biographie
Henri Huchard a étudié la médecine à l'Université de Paris.
Il fut ensuite nommé médecin des Hôpitaux de Paris.
Au cours de sa carrière, il a été travaillé à l'hôpital
Bichat et à l'hôpital Necker à Paris. Henri Huchard a été membre
de l'Académie de Médecine.
Henri Huchard fut un spécialiste dans l'étude des maladies
cardio-vasculaires, notamment dans sa recherche de l'artériosclérose. Son nom
est donné à la "maladie de Huchard" dite "précordialgie de
Huchard", appelé également "signe de Huchard" ou "symptôme
de Huchard", qui est la manifestation de l'hypertension artérielle (pulsation
du pouls) que le patient soit debout ou allongé. Elle est désignée ainsi en
raison de sa découverte par le cardiologue français Henri Huchard.
Le service de cardiologie de l'hôpital Bichat est
situé rue Henri-Huchard en son honneur. Un square (Square
Henri-Huchard) porte également son nom à Paris.
Il fut ordonné chevalier de la Légion d'honneur en 1872
après les états de services suivants1 :
État des services de M. Frédéric, Eugène, Virgile (dit
Henri) Huchard, docteur en médecine, nommé Chevalier de la légion d'honneur le
3 octobre 1872, ancien interne des hôpitaux de Paris, lauréat de la faculté de
médecine, membre et lauréat de la société médicale d'observations, membre
correspondant de la société anatomique, membre et secrétaire de la société
médicale du Louvre.
Huit années de services dans les hôpitaux de Paris
(1864-1872) dont cinq années comme Interne des hôpitaux et trois années comme
Externe.
Deux années de services pendant toute l'épidémie variolique
(1870 et 1871) tant à l'hôpital Lariboisière qu'au Poste-Caserne de Saint-Ouen
où M. Huchard fut chargé d'un service spécial de varioleux.
Pendant les deux sièges de Paris, tout en soignant les
varioleux dont le nombre doit être évalué à plus de 2900, M. Huchard a donné
des soins aux blessés tant à l'ambulance des Magasins réunis établie
pendant le second siège qu'à l'hôpital Lariboisière où il a couru de grands
dangers de mort au milieu de ses malades (union médicale, mai 1871).
En l'année 1869, alors qu'il régnait un grand nombre
d'ophtalmies purulentes des nouveau-nés à l'Hospice des Enfants-Assistés, M.
Huchard fut atteint, en donnant cours sur les soins aux petits malades, de
cette affection éminemment contagieuse qui pendant huit mois mit sa vue en
danger et qui compromit par les suites gravement son avenir. (...)
Travaux
1871 : La myocardite varioleuse ;
1883 : Traité clinique des névroses ;
1889 : Traité des maladies du cœur et des
vaisseaux ;
1901 : Consultations médicales ;
1908 : Les maladies du cœur et Leur Traitement.
De l'emploi de l'éponge préparée dans les maladies utérines
(mémoire qui a obtenu le prix Louis à la société médicale d'observation)
Des complications cardiaques dans la variole et notamment la
myocardite varioleuse par M.M. Desnos et Huchard. (Mémoire couronné par la
faculté de médecine de Paris; prix Chateauvillard de 2000 francs)
Étude sur les causes de la mort dans la variole
Contributions à l'étude de la dysménorrhée membraneuse par
M.M. Huchard et Labadie-Lagrarie
Références : Base de données LEONORE, Archives
Nationales, Dossier LH/1317/25.
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