MOCQUERY
Alexandre : général de brigade, né a Eaux-Puiseaux, alors
commune d’Auxon, le 24
février
1789 ; mort à Ervy, le 5 janvier 1853. Il était frère puîné de Mocquery
Georges-Alexis, né à
Eaux-Puiseaux,
le 26 décembre 1772; décédé à Saint-Avertin, près de Tours, le 19 mars 1847, et
qui, parti comme
volontaire en 1792, pris sa retraite en 1834, avec le grade de
lieutenant-général.
- La famille Mocquery a donné trois généraux du xixe siècle, Georges Alexis Mocquery, Alexandre et Antoine Joseph.
Éleve de l’école militaire de fontainebleau, Alexandre Mocquery, en sortit
sous-lieutenant en 1807 ; capitaine en
1808 à la suite d’un brillant fait d’armes et décoré sur le champ de
bataille de la main du duc de Raguse, général en chef. A vingt-six ans, il fut
nommé chef de bataillon, mais la chute de l’empire arrêta sa
marche.
Il reprit du
service en 1826 et devint bientôt colonel du 58e de ligne. Il prit part, avec
distinction, au siège
d’Anvers, et plus tard, à toutes les batailles d’Afrique, où il
conquit le grade de Maréchal de Camp. Il commanda à Toulon en 1848, il eut,
dans ce poste important, à
préparer et à effectuer I’embarquement de I’armée d’Italie
pour la campagne de Rome, mais sa santé l’obligea bientôt à prendre sa
retraite. Il était commandeur
de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis et officier de
I’ordre de Léopold de Belgique.
Il s’était retiré à Ervy, où il avait épousé MIle Rabiat de Fontenay, dont le
père fut maire, puis juge de paix d’Ervy.
Sa biographie, par M. Amédée Gayot, a été publiée, sous ce
litre, dans l’Annuaire de l’Aube de 1854 : Notice nécrologique sur le
général Mocquery, avec portrait lithographié, gravé par Vaudé.
Jacques Nicolas MOYNAT d'Auxon, né le 22 juillet 1745 à Auxon (Aube),
mort le 2 janvier 1815 à Dijon (Côte-d’Or),
est un général de brigade de la Révolution française.
États de service : Il entre en service le 25 mars 1751,
comme lieutenant au bataillon des milices de Semur. En 1761, il sert en
Allemagne, il devient lieutenant en second au régiment de grenadiers
royaux de l'Artois le 5 janvier 1761, puis il passe en la même qualité au
régiment de grenadiers royaux de Bourgogne le 4 août 1771. Le 25 avril 1772, il
est exempt dans la maréchaussée de l'Île-de-France, et le 4 septembre 1775, il
commande plusieurs brigades à Paris pour le service des chasses du roi. Il est
fait chevalier de Saint-Louis le 30 janvier 1785.
En jullet 1789, il est volontaire dans la garde nationale
parisienne, bataillon des Filles-Saint-Thomas, et le 21 juillet 1791, il entre
au 1er bataillon de volontaires de Paris. Il est nommé capitaine
le 1er janvier 1792, au 36e régiment d’infanterie, et il
sert de 1792 à 1794 à l’armée du Rhin.
Le 13 août 1793, il passe adjudant-général chef de
bataillon, et il est promu général de brigade provisoire par le
représentant en mission Lacoste le 17 avril 1794. Il est démis de ses
fonctions par le représentant en mission Hentz le 8 juin 1794, mais
le 9 septembre il est remis en activité et confirmé dans son grade de général
par le Comité de salut public.
Le 13 juin 1795, il n’est pas inclus dans la réorganisation
des états-majors. Le 29 août, il rejoint le commandement de la 5e division
militaire à Rennes, puis le 12 décembre la 2e division de l’armée
des côtes de Brest. Le 25 septembre 1796, il prend le commandement du
département du Var, et il est réformé le 15 juillet 1797. Il est admis à
la retraite le 11 février 1800.
Il meurt le 2 janvier 1815, à Dijon.
Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire
historique et biographique des généraux français : depuis le onzième
siècle jusqu'en 1822, Tome 8, l’Auteur, 1823, 459, p. 75.
Georges Six, Dictionnaire biographique des
généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814),
Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 240
GEOFFROY Luc
Jean Baptiste Antoine: né à Auxon, le 30 octobre 1808. Percepteur au même
lieu, où il est
décédé le 4 février 1864. En 1853, dans une lettre adressée à la Société
académique de l’Aube et insérée dans l’Annuaire de 1854, sous le titre
: Ruines romaines découvertes
à Auxon, il fournit de curieux et importants renseignements au sujet des
fouilles projetées au lieu-dit « Blanum », territoire d’Auxon, dans
l’emplacement de l’ancien
établissement romain situé sur la voie allant de Troyes à Auxerre. (Blanum, aux sources de la Blaize (Auxon), ensemble considérable de débris de toute sorte de l’industrie gallo-romaine).
En même
temps, il faisait don à la dite Société, pour être déposées au Musée de Troyes,
de deux
meules en
granit, provenant d’un moulin romain, et découvertes dans les fouilles de « Blanum ».
GALLOT Emile
Justin : né à Vosnon, le 13 février 1823, docteur en médecine à
Auxon, ou il est
décédé le 6
septembre 1885.
Maire d’Auxon ; il fut élu pour représenter le canton d’Ervy au Conseil
d’arrondissement, en 1868, et au
Conseil général, en 1874. A
soutenu la thèse suivante devant la Faculté de Médecine de Paris en 1847
: De la Diathèse scorbutique
et de la Suette
miliaire. M.
Gallot était un homme bon et dévoué à son pays. Rappelons le courage dont il a
fait preuve en
1870, alors que, maire
d’Auxon, il résistait aux exigences des Prussiens à la suite d’un combat
sanglant livré par des francs-tireurs.
La commune
d’Auxon occupée militairement par les troupes ennemies, fut livrée au pillage
et à
l’incendie,
le maire, arrêté, amené sur la place publique, fut jeté à genoux
devant les soldats en armes, qui menaçaient de le fusiller.
GEOFFROY
Jean Henri Alfred : fils de Luc Jean Baptiste Antoine, né à Auxon, le
12 juillet 1836 ; décédé au
même lieu, le 14 février 1871. Après avoir été percepteur à Saint-Martin-de-Bossenay,
il vint se retirer dans la maison de son père, à Auxon, où il s’occupa activement,
avec ce dernier, à pratiquer des fouilles dans l’emplacement de la villa
romaine de « Blanum », fouilles dont il adressait le compte rendu à la Société
académique de l’Aube.
Il recueillit ainsi une quantité de bronzes et de poteries antiques qui
formèrent une collection intéressante. Après le décès de M. Henri Geoffroy, ses
collections, qui vinrent
à M. Huot, son beau-père, furent vendues aux enchères
en 1878; la ville de Troyes acheta, pour son Musée vingt-sept objets de bronze
et de céramique,
la plupart trouvés a « Blanum ». Une statuette de Télesphore,
dieu enfant, fils d’Esculape, bronze de la même provenance, fut acquise pour le
Musée de Saint-Germain.
CHAUVET
Paul-Jean-Batiste-Henri : né à Gye sur Seine, le 19 octobre 1844.
– Curé d’Eaux-Puiseaux de 1880 à
1884, puis Curé d’Unienville, membre associé de la Société
Académique de l’Aube. A publié entre autres notices :
- La famille Largentier (anciens seigneurs de Chamoy). Mémoires de la
Société Académique de l’Aube 1885, page
243.
- Précis historique de la Seigneurie de Gye depuis le XIIIe siècle jusqu’à
la révolution de 1789.
Mémoires de
la Société Académique de l’Aube 1878, page 363.
- Essai historique sur la paroisse de Gye sur Seine. Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1879, page 335.
- Essai historique sur la paroisse de Gye sur Seine. Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1879, page 335.
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