Portrait Docteur Huchard
Illustration tirée en sépia de
Desmoulins vers 1890
Dimensions 15 x 24 cm,
Docteur Huchard Henri, né à Auxon
(Aube) en 1844, mort à Clamart en 1910.
1878, médecin des hôpitaux, il
publie avec Axenfeld en 1833 un traité sur les névroses, mais il se spécialisa
dans les maladies du cœur.
Il fonda et dirigea le Journal
des Praticiens.
Parmi ces ouvrages :
- Traité des Névroses par
Axenfeld et Huchard
- Consultations médicales
Henri Huchard, né le 4 avril 1844 à Auxon
(Aube) et mort le 11 décembre 1910 à Clamart (Hauts-de-Seine),
est un neurologiste et cardiologue français.
Biographie
Henri Huchard a étudié la médecine à l'Université de Paris.
Il fut ensuite nommé médecin des Hôpitaux de Paris.
Au cours de sa carrière, il a été travaillé à l'hôpital
Bichat et à l'hôpital Necker à Paris. Henri Huchard a été membre
de l'Académie de Médecine.
Henri Huchard fut un spécialiste dans l'étude des maladies
cardio-vasculaires, notamment dans sa recherche de l'artériosclérose. Son nom
est donné à la "maladie de Huchard" dite "précordialgie de
Huchard", appelé également "signe de Huchard" ou "symptôme
de Huchard", qui est la manifestation de l'hypertension artérielle (pulsation
du pouls) que le patient soit debout ou allongé. Elle est désignée ainsi en
raison de sa découverte par le cardiologue français Henri Huchard.
Le service de cardiologie de l'hôpital Bichat est
situé rue Henri-Huchard en son honneur. Un square (Square
Henri-Huchard) porte également son nom à Paris.
Il fut ordonné chevalier de la Légion d'honneur en 1872
après les états de services suivants1 :
État des services de M. Frédéric, Eugène, Virgile (dit
Henri) Huchard, docteur en médecine, nommé Chevalier de la légion d'honneur le
3 octobre 1872, ancien interne des hôpitaux de Paris, lauréat de la faculté de
médecine, membre et lauréat de la société médicale d'observations, membre
correspondant de la société anatomique, membre et secrétaire de la société
médicale du Louvre.
Huit années de services dans les hôpitaux de Paris
(1864-1872) dont cinq années comme Interne des hôpitaux et trois années comme
Externe.
Deux années de services pendant toute l'épidémie variolique
(1870 et 1871) tant à l'hôpital Lariboisière qu'au Poste-Caserne de Saint-Ouen
où M. Huchard fut chargé d'un service spécial de varioleux.
Pendant les deux sièges de Paris, tout en soignant les
varioleux dont le nombre doit être évalué à plus de 2900, M. Huchard a donné
des soins aux blessés tant à l'ambulance des Magasins réunis établie
pendant le second siège qu'à l'hôpital Lariboisière où il a couru de grands
dangers de mort au milieu de ses malades (union médicale, mai 1871).
En l'année 1869, alors qu'il régnait un grand nombre
d'ophtalmies purulentes des nouveau-nés à l'Hospice des Enfants-Assistés, M.
Huchard fut atteint, en donnant cours sur les soins aux petits malades, de
cette affection éminemment contagieuse qui pendant huit mois mit sa vue en
danger et qui compromit par les suites gravement son avenir. (...)
Travaux
1871 : La myocardite varioleuse ;
1883 : Traité clinique des névroses ;
1889 : Traité des maladies du cœur et des
vaisseaux ;
1901 : Consultations médicales ;
1908 : Les maladies du cœur et Leur Traitement.
De l'emploi de l'éponge préparée dans les maladies utérines
(mémoire qui a obtenu le prix Louis à la société médicale d'observation)
Des complications cardiaques dans la variole et notamment la
myocardite varioleuse par M.M. Desnos et Huchard. (Mémoire couronné par la
faculté de médecine de Paris; prix Chateauvillard de 2000 francs)
Étude sur les causes de la mort dans la variole
Contributions à l'étude de la dysménorrhée membraneuse par
M.M. Huchard et Labadie-Lagrarie
Références : Base de données LEONORE, Archives
Nationales, Dossier LH/1317/25.
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