ESTISSAC : CAFE HÔTEL de la GARE sous deux angles de vue. Cartes postales E.MIGNON, années 50.
Le 10 mars 1826, le
Préfet de l’Aube publie un arrêté de 9 articles, concernant les cabarets des
communes rurales. Considérant que le peu de surveillance exercé sur ces lieux
de réunion est trop souvent la cause de rixes et de scandales, il fut
convenable de rétablir, pour ces communes, un règlement uniforme qui donne
moyen aux autorités, c'est-à-dire aux maires et adjoints, à la police à cheval,
assistés quelquefois par le garde-champêtre.
En juillet 1877, l’état
nominatif des débits de boisson recensés de la recette du canton d’Estissac est
de 45 établissements. La plus forte concentration se situe à Estissac-Thuisy
avec 12 débitants, pour une population de 1 848 habitants, dont 500 ménages.
Il faut néanmoins
distinguer plusieurs catégories de débits de boisson à consommer sur place tels
que l’auberge-hôtel, le café-restaurant, on peut tenir un estaminet chez le
cordonnier, dans une épicerie, chez un bonnetier, demander l’autorisation d’une
buvette pour un évènement sportif ou musical. Au XIXe siècle, tous
les établissements sont répertoriés sur un registre des contributions
indirectes.
Plus tard, certains
cafés ont fusionné avec les chaînes de magasins ʺDocks de l’Union Française,
les Coopérateurs de Champagneʺ ; ce fut la mort à petit feu pour
quelques villages.
La liste non exhaustive
des débits de boisson a pour but de faire revivre par les témoignages,
l’histoire et les cartes postales, les communes de : Bercenay-en-Othe,
Bucey-en-Othe, Chennegy, Estissac, Fontvannes, Messon, Neuville-sur-Vanne,
Prugny, Vauchassis, Villemaur-sur-Vanne.
IUDI
GODIN
Conférence
ATEC le samedi 21 octobre 2017 à 16 h en la Maison du patrimoine à
Saint-Julien-les-Villas.
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