Introduction à la cartophilie
J'ai réuni dans cette page divers articles publiés sur le Net en capacité de donner des informations et des connaissances que tout cartophile doit acquérir pour faire fructifier sa collection naissante. Quelques idées personnelles émailleront les sujets, ainsi que des adaptations susceptibles d'intéresser notre lectorat. Tout n'y est pas, mais l'essentiel y est. Bonne découverte !
J'ai réuni dans cette page divers articles publiés sur le Net en capacité de donner des informations et des connaissances que tout cartophile doit acquérir pour faire fructifier sa collection naissante. Quelques idées personnelles émailleront les sujets, ainsi que des adaptations susceptibles d'intéresser notre lectorat. Tout n'y est pas, mais l'essentiel y est. Bonne découverte !
La Cartophilie est une vieille Dame !
Aujourd'hui près de 50 ans après que l'on ait redécouvert l'intérêt des cartes postales éditées depuis 1900 (ou un peu avant suivant les lieux), il n'y a plus rien à inventer pour la technique cartophile. (1)
Aujourd'hui près de 50 ans après que l'on ait redécouvert l'intérêt des cartes postales éditées depuis 1900 (ou un peu avant suivant les lieux), il n'y a plus rien à inventer pour la technique cartophile.
Le Net
regorge de sites mis en ligne par des cartophiles passionnés, des clubs et des structures
autres comme : musées de la carte, commerçants et philatélistes, presse clubs et spécialisée, comme CP MAG (voir plus bas), pour que l'on n'ait pas trop
de difficultés à se cultiver sur ce sujet finalement assez technique.
Nous reprenons
ici, quelques notions de bases pouvant permettre aux néophytes et aux béotiens
de s'y retrouver un peu, si le virus de la collection des cartes postales les a saisis
récemment.
Les extraits de sites internet sont mentionnés. Il faut remercier tous les passionnés qui, par ce média, facilitent grandement la synthèse qui suit. JRF webmaster ATEC
Brève histoire de la cartophilie
Définition de la carte postale
Les précurseurs
- précurseurs non postaux et précurseurs postaux
-cartes françaises semi-officielles
Les pionnières
-pionnières, entiers postaux
-pionnières publicitaires
-pionnières, dessins de sites
-pionnières, photos de sites
-pionnières, dessins d’événements
-pionnières, photos d’événements
-pionnières artistiques
-pionnières diverses
Age d'or
-verso réservé à l'adresse
-Verso séparé
-cartes ordinaires
-document
Semi-moderne
-petit format
-petit format glacé
Carte moderne
-Format 10,5 x 15 cm
-Format 12 x 17 cm
-document
-cartophilie
Toutes les rubriques, cités, peuvent se décliner en des milliers de subdivisions, regroupées par grandes catégories alphanumériques. VOIR RUBRIQUE GLOSSAIRE CARTOPHILE (plus bas dans la page)
Les extraits de sites internet sont mentionnés. Il faut remercier tous les passionnés qui, par ce média, facilitent grandement la synthèse qui suit. JRF webmaster ATEC
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La carte Postale Illustrée,
la plus ancienne
connue à Troyes
datée du 7 décembre 1897
Ces nouvelle cartes postales illustrées ont rapidement conquis les gens.
Charles GRIS libraire éditeur à Troyes
Collection
personnelle
Carte Postale rime inévitablement avec collection ! La
collection de cartes postales se désigne sous le terme de cartophilie.
Collection et collectionneurs : quelques définitions
Le Larousse en ligne donne de la collection la définition suivante
: « Réunion d’objets rassemblés et classés pour leur valeur documentaire,
esthétique, pour leur prix, leur rareté, etc. ».
Très juste. Une collection de cartes postales, c’est bien ça, une réunion de bouts de cartons, classés. Et la motivation du collectionneur de cartes postales, c’est bien souvent la valeur documentaire, voire une forme de souvenir, mais parfois aussi pour l’esthétique, la rareté…
Très juste. Une collection de cartes postales, c’est bien ça, une réunion de bouts de cartons, classés. Et la motivation du collectionneur de cartes postales, c’est bien souvent la valeur documentaire, voire une forme de souvenir, mais parfois aussi pour l’esthétique, la rareté…
Je préfère toutefois à cette définition celle donnée
par le dictionnaire du
CNRS :
B. – [Ce qui est réuni est constitué d’éléments
juxtaposés, conservant leur individualité] Ensemble d’éléments groupés en
raison de certains points communs.
1. [La collection résulte de choix successifs faits systématiquement par un individu ou un groupe d’individus dans une intention particulière]
a) Ensemble non fini (le plus souvent classé) d’objets réunis par un amateur, en raison de leur valeur scientifique, artistique, esthétique, documentaire, affective ou vénale.
1. [La collection résulte de choix successifs faits systématiquement par un individu ou un groupe d’individus dans une intention particulière]
a) Ensemble non fini (le plus souvent classé) d’objets réunis par un amateur, en raison de leur valeur scientifique, artistique, esthétique, documentaire, affective ou vénale.
Encore plus juste ! Dans une collection, les cartes postales
sont bien « juxtaposées » et pourtant chacune reste unique. Elles
sont bien regroupées selon « certains points communs », qui tiennent
à l’intention du collectionneur, que nous évoquerons dans le prochain billet.
Et une collection, ce n’est jamais fini…
Cartophile et cartophilie : le collectionneur et la
collection des cartes postales
Mais « collection » et
« collectionneur » sont des termes trop vagues, penchons-nous donc
sur les appellations plus précises – celles qui font les beaux jours des jeux
télévisés en tous genres.
Le collectionneur de cartes postales, anciennes ou non, est
appelé tout simplement cartophile, et sa « discipline », cartophilie.
Un mot basé sur le substantif carte, du latin charta (« papier,
écrit, livre »), lui-même du grec ancien χάρτης, kartès (« feuille
de papyrus ou de papier ») [source Wiktionnaire].
Et comme derrière la collection, la collectionnite n’est jamais très loin, certains auteurs évoquent aussi la cartomanie !
Et comme derrière la collection, la collectionnite n’est jamais très loin, certains auteurs évoquent aussi la cartomanie !
Le terme « cartophilie » semble presque aussi
ancien que son objet lui-même. Pour preuve, le bulletin mensuel « Le
Collectionneur », dont le n° 1 paraît
le 10 mai 1905 porte en sous-titre : « Philatélie. – Cartophilie. –
Numismatique. Etc. ». « Le Tour de France – Guide du Touriste »
employait déjà ce terme un an plus tôt, en mai 1904.
Mais dès juin 1900, l’hebdomadaire « L’Écho du Public » citait dans une liste de néologismes :
Mais dès juin 1900, l’hebdomadaire « L’Écho du Public » citait dans une liste de néologismes :
Cartophile : collectionneur de cartes postales
illustrées.
Cartophilie : goût des cartes postales illustrées.
Cartomane : celui qui pousse à l’extrême le goût des cartes postales illustrées.
Cartophilie : goût des cartes postales illustrées.
Cartomane : celui qui pousse à l’extrême le goût des cartes postales illustrées.
Une curiosité : la cartophilie peut aussi être
nommée, notamment aux États-Unis, deltiologie (deltiology en
anglais), du grec ancien δελτίον, deltion, forme diminutive de
δέλτος, deltos (« tablette écrite ») [source Wiktionnaire]
!
On ne peut manquer aussi de saluer les collectionneurs
« cousins » : maximaphiles, minimaphiles ou analogophiles, chromophiles, mnémophiles, héraldistes,
philatélistes et autres syllectimanes !
Enfin, collectionner, oui, mais quelles
collections de cartes postales peut-on constituer ?
Cartes postales modernes ou anciennes, écrites ou non,
photographiques ou fantaisie…
Avant même d’évoquer le sujet de la collection, les choix
qui s’offrent aux collectionneurs de cartes postales sont nombreux :
cartes postales anciennes ou modernes ;
cartes postales écrites ou au contraire neuves ;
cartes postales photographiques ou dessinées…
Parmi les puristes ou autres
collectionneurs professionnels, il s’en trouvera pour décrier certains choix.
Ce type de débat fait rage de longue date, comme l’atteste un article du
bulletin mensuel « Le Collectionneur » daté du 10/07/1905 et
péremptoirement intitulé « Pourquoi la carte-vue est-elle supérieure à la
carte fantaisie ? ». La réponse du bulletin : la carte-vue
(photographie) est « de beaucoup préférable » car « elle nous
fait connaître des choses qui ont une réelle existence ». Vous apprécierez
aussi la conclusion de l’article, sexiste et condescendante à souhait, et avec
une belle faute d’orthographe : « reconnaissons [à la carte
fantaisie] cependant sa valeur artistique, mais abandonnons là aux jeunes
filles qui la collectionne toujours avec goût. »
Les plus passionnées des collectionneurs rechercheront non
seulement les cartes, mais leurs variantes, rééditions…
Certains choix conditionnent déjà le type de collection
réalisée, comme par exemple s’efforcer de rassembler toutes les productions
d’un illustrateur spécifique.
Collection thématique ou régionalisme
Les sujets de collection de cartes postales peuvent être
regroupés en deux grandes familles :
Les collections thématiques de cartes postales
Le premier type de collections est constitué par les collections
thématiques. Un thème est un sujet déterminé, qui constitue le fil rouge d’une
collection. Vous pouvez imaginer la variété des thèmes retenus par les
collectionneurs ! Quasi infinie…
On peut penser que certains thèmes sont plus répandus, et
notamment les incontournables chats, chiens et chevaux. Mais on peut aussi
citer les cartes brodées, les trains, les tramways, l’automobile, l’aviation,
bref, tout ce qui roule, vole, etc., mais aussi les métiers dont les petits
métiers de Paris, les sports, les personnalités et célébrités, les évènements
historiques et autres catastrophes… Mention particulière pour les cartes
postales traitant du sujet militaire, une collection qu’on nomme
« militaria » et autre mention spéciale, évidemment… les nus !
Certaines collections ont connu un engouement tel qu’elles
sont aujourd’hui réservées aux collectionneurs argentés. C’est le cas par
exemple de la « Collection des Cent », une série de cartes
d’illustrateurs que nous aurons l’occasion d’évoquer sur ce blog. Plus
surprenant peut-être, on peut classer dans cette catégorie un sujet comme les
attelages de chiens ou encore les montreurs d’ours. Les cartes postales les
plus prisées représentant les montreurs d’ours appelés en 1905 à la rescousse
par le curé de Cominac (Ariège) pour s’opposer à l’inventaire des biens de son
église (en application de la loi de séparation de l’Église et de l’État).
Une bonne transition vers l’autre grande famille de collections de cartes postales.
Une bonne transition vers l’autre grande famille de collections de cartes postales.
Le régionalisme en cartes postales
Le régionalisme suit le découpage administratif du pays et
consiste donc à collectionner les cartes postales représentant une région ou
une (ancienne) province, un département ou le plus souvent, une ville ou un
village. Par extension, le collectionneur s’intéressera aussi aux monuments,
personnages illustres rattachés aux lieux qui l’intéressent, au folklore,
costumes, coutumes et fêtes locales, etc.
Le régionalisme semble avoir aujourd’hui la préférence des
collectionneurs, peut-être parce que beaucoup, comme les amateurs de
généalogie, trouvent au travers des cartes postales (anciennes) l’image un brin
nostalgique d’une belle époque révolue. Et parfois, sur le rectangle de carton,
le visage d’un proche…
Brève histoire de la cartophilie
Les illustrations des
cartes postales suscitent leur collection par thèmes (les métiers,
les villages d'un département etc.), par usage (envoyées par les soldats depuis
le front).
Au cours des années
1900-1920, en France, la pratique de la collection des cartes postales prend un
grand essor, et de très nombreux albums familiaux sont remplis. Retrouvés après
la mort de leurs propriétaires et présentés dans les vide-greniers et
foires à tout, ils fournissent aux nouveaux collectionneurs des années 1980, un
champ de recherche important de cartes souvent bon marché. Les Français se
passionnent alors pour l'histoire de leur village natal ou encore d'adoption (périurbanisation et rurbanisation) ;
les cartes postales du début du XXe siècle illustrent ce passé.
Des catalogues sont
publiés, donnant des cotations. Des marchands spécialisés ouvrent leur commerce
et des ventes aux enchères amplifient le phénomène, faisant ainsi
monter les prix. Pierre Pomez à Troyes a été un des tout premier commissaires-priseurs à se lancer sur ce nouveaux produit.
Au milieu des années 1970, les collectionneurs comprennent
vite l’intérêt de la carte postale. Nous sommes à la fin des « Trente
Glorieuses » (selon l'expression de Jean Fourastié) : trente
années de croissance économique sans précédent qui suivent la Seconde
Guerre mondiale. Une croissance admise à l’époque comme le remède à tous les
maux. Une croissance qui a mis en mouvement l’ascenseur social. Mais une
croissance qui a nécessité un exode rural et éloigné une grande partie de la
population de ses racines. Quand la machine se grippe, il faut revenir aux
vraies valeurs. L’intérêt pour la carte postale s’inscrit dans ce cadre-là.
Elles sont les derniers témoins d’un monde disparu car elles ont su arrêter, un
instant, le temps qui passe vraiment trop vite.
En 1975, Gérard
Neudin, un polytechnicien amateur de cartes postales, va publier pour
la première fois un annuaire qui va devenir au fil du temps la référence des
cartophiles. Des clubs de collectionneurs vont se constituer et la
carte postale va atteindre des prix jusque-là inconnus dans les ventes
publiques. 5GCA à Troyes, puis Académie troyenne d'études cartophiles, mêlant histoire locale et cartophilie.)
Ce sera un nouvel âge d'or pour la carte postale. La collection de cartes postales, contrairement à celle de timbres, est de plus en plus populaire.
Ce sera un nouvel âge d'or pour la carte postale. La collection de cartes postales, contrairement à celle de timbres, est de plus en plus populaire.
D’après : http://wwwphilatelie-truchtersheim.e-monsite.com/album-photos/cartophilie/#tu6rJorrTDmkAdvT.99
Petite
Histoire de la Carte Postale
La carte
postale a vu le jour en Autriche le 1er octobre 1869. Elle n'apparaît
en France de manière officielle qu'en janvier 1873. Les premières cartes
illustrées furent émises en Allemagne en 1870.
Les grandes
périodes de la Cartophilie :
De 1869 à
1900 : “les cartes postales Pionnières”.
De 1900 à
1918 : “les cartes postales Anciennes”.
De 1918 à
1975 : “les cartes postales Semi-Modernes”.
De 1975 à
nos jours : “les cartes postales Modernes”.
La
cartophilie en quelques chiffres :
La belle
époque aurait compté 100.000 photographes et éditeurs. Avant 1914, ils auraient
publiés 4 millions de clichés concernant la France. Les photographes
travaillaient en général dans un rayon de 50 kilomètres, selon leurs moyens de
transport certains n'hésitaient pas à se déplacer dans plusieurs départements
pour prendre des clichés.
Que
collectionner en cartes postales ?
Les sujets
de collections sont divers et variés, mais l'on retiendra surtout le "
Régionalisme " qui consiste à collectionner les cartes postales par
département, par ville ou par village.
Ensuite,
pour les passionnés d'un sujet bien particulier la " Thématique "
permet un classement par thème : l'aviation, les attelages, les chemins de fer,
les bateaux, les petits métiers, la politique, les personnages locaux, les
grandes guerres etc...
Les
illustrateurs et les cartes postales modernes ont également leurs fervents
passionnés.
Les
collectionneurs généralistes sont également nombreux, ils essaient de conserver
les plus belles cartes de chaque sujet et comme beaucoup ils ont du mal à s'en
séparer...
L'état des
cartes-postales :
En 1980 est
intervenu un accord pour définir une classification afin de déterminer les
divers états d'une carte-postale.
Luxe (LUXE). Il
s'agit d'un état neuf, sans aucun défaut.
Superbe
(SUP). Les cartes ont ou n'ont pas voyagé, on accepte les coins d'album
discrets.
Très bon
(TB). On accepte des angles légèrement arrondis, mais pas de pli, fente ou
tâche.
Bon (B). On
accepte un petit pli, une petite oxydation, une petite tâche du côté de
l'image.
Médiocre
(ME). Les angles sont très arrondis, l'image est tachée, oxydée ou coupée.
Mauvais
(MV). Les défauts sont importants, tâches, oxydation, coupure, timbre
arraché.
La cotation
des cartes-postales :
L'estimation
des cartes-postales s'appuie sur des résultats obtenus lors de ventes aux
enchères et par les prix pratiqués par les marchands professionnels. Elle reste
malgré tout empreinte de subjectivité.
Mais en tant
que cartophile, je vous recommande la lecture du "
NEUDIN" qui
reste sans aucun doute la meilleure référence pour la cotation des
cartes-postales.
Celui-ci recommande d'identifier les cartes avec le maximum de précision possible : L'époque de sa parution, le lieu qu'elle concerne, le thème qu'elle illustre, la qualité de l'illustration, la rareté de la carte, mais aussi le plan choisi, l'état de la carte, son ancienneté etc...

Celui-ci recommande d'identifier les cartes avec le maximum de précision possible : L'époque de sa parution, le lieu qu'elle concerne, le thème qu'elle illustre, la qualité de l'illustration, la rareté de la carte, mais aussi le plan choisi, l'état de la carte, son ancienneté etc...
Pascal
FOUGERAY site internet : http://www.carto-passion.com/
On pourra consulter : Histoire de la CP
On pourra consulter : Histoire de la CP
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Définition de la Cartophilie :
La Cartophilie consiste à collectionner des cartes postales. Les collectionneurs de cartes postales sont appelés les "cartophiles".
Pour une définition de la carte postale :
La carte postale est un objet, généralement un bristol rectangulaire, qui assure une communication à découvert grâce au service public des Postes. Agrémentée d’une illustration, la carte postale de collection intéresse davantage les collectionneurs.Définition de la carte postale
Le Neudin, catalogue à l'origine du renouveau de
l'engouement de la carte postale, donne une définition de cet ustensile inventé
au XIXème siècle : Objet, généralement un bristol rectangulaire, édition
officielle ou privée, qui assure une communication à découvert grâce au service
public des postes.
Motivations principales pour collectionner la carte postale
Retrouver ses origines ; rechercher dans le passé les
traces de ses racines ; comparer autrefois au présent, admirer ces témoignages
indispensables et admirables d'un temps révolu ; posséder et faire valoir des documents
de qualité ; constituer une collection unique, personnelle, sentimentale ;
retrouver une part de soi dans des petits bouts de cartons issus du temps de
nos arrière-grands-parents ; et avant tout se faire plaisir...
Historique de la carte postale
1869 : création officielle par l'Autriche-Hongrie de
documents circulant avec correspondance à découvert.
1873 : premiers exemplaires édités en France désignés comme
PRÉCURSEURS.
1873 à 1900 : émissions de séries officielles et privées,
suivant l'évolution des techniques par des procédés lithographiques et
photographiques ; les PIONNIÈRES.
1900 à 1918 : premier âge d'or. Dès la prime année de ce
siècle, des millions de cartes sont émises de par le monde, des milliers de correspondants,
en raison de leur qualité, prirent l'habitude de les collationner dans des
albums adéquats. Appelées CPA, cartes postales anciennes. D'abord l'apanage des
jeunes filles, des clubs se créent dans toute l'Europe, beaucoup en France en
raison de sa production gigantesque.
1904 : correspondance autorisée du côté adresse en
France.
1914 : déclin perceptible de la qualité, à cause du conflit
mondial et des restrictions de matières premières, des procédés de reproduction
employés et de la substance du papier cartonné. Pour la première fois, la carte
postale est soumise à une vraie censure.
1918 à 1975 : longue période de décadence où la carte
postale devient avant tout un objet commercial, axée sur la rentabilité et sur
des vues "passe-partout ; les CPSM, cartes postales semi-modernes. Après
1945 apparaissent des premiers clichés en couleurs naturelles. Avant, il
s'agissait de teintes coloriées au pochoir. A partir de 1950, l'ancien format
habituel de 9/14 cm est remplacé par l'actuel 10.5/15 cm.
1975 : renouveau d'une collection jetée aux oubliettes
depuis une soixantaine d'années, considéré comme le second âge d'or. Apparition
des premiers catalogues de cotation, constitutions de clubs, créations de
bourses nationales et régionales pour le négoce et l'échange. A présent, les
cartes éditées sont considérées comme des CPM : cartes postales modernes.
L'essor constaté intéresse des dizaines, voire des centaines
de milliers d'amateurs. Un temps, la quête de cartes postales devient la
première préoccupation du monde des collectionneurs. Débutants ou confirmés,
chacun trouve ce qu'il recherche, renouvelle une investigation éternellement
insatisfaite, mais ô combien source de joie et de plaisir à chaque découverte
!
Types de collection
Deux grands courants président aux recherches, le
régionalisme et la thématique. Soit sa ville, son village, sa rue, soit un
sujet particulier, des milliers de possibilités.
Le catalogue NEUDIN, voulant promouvoir du mieux qu'il le
pouvait cette collection, définit dès les premières années du renouveau
cartophile un classement qui permit aux véritables mordus de s'attacher à la
carte dans son universalité. Ce fut la COLLECTION GÉNÉRALE dont nous donnons
les grands principes :
Les précurseurs
- précurseurs non postaux et précurseurs postaux
-cartes françaises semi-officielles
Les pionnières
-pionnières, entiers postaux
-pionnières publicitaires
-pionnières, dessins de sites
-pionnières, photos de sites
-pionnières, dessins d’événements
-pionnières, photos d’événements
-pionnières artistiques
-pionnières diverses
Age d'or
-verso réservé à l'adresse
-Verso séparé
-cartes ordinaires
-document
Semi-moderne
-petit format
-petit format glacé
Carte moderne
-Format 10,5 x 15 cm
-Format 12 x 17 cm
-document
-cartophilie
Toutes les rubriques, cités, peuvent se décliner en des milliers de subdivisions, regroupées par grandes catégories alphanumériques. VOIR RUBRIQUE GLOSSAIRE CARTOPHILE (plus bas dans la page)
D’après
: http://philatelie-dumarsan.forumgratuit.org/h24-Histoire-de-la-carte%20-postale
(1) Personnellement je suis « tombé dans la marmite cartophile»
en décembre 1981. A la recherche de cadeaux de Noël, je passais Grande Rue à
Nancy devant le n° 105, une boutique toute simple et inhabituelle. C’était un commerce de
cartes postales anciennes. Quel ne fut pas mon étonnement après avoir poussé la
porte de découvrir ces petits rectangles de carton avec tant d’illustrations
différentes. Et c’est là que je fis mes premiers achats.
Un peu émoustillé par ma découverte, pour les fêtes de Noël à
Troyes dans ma famille, je me mis à trier les cartes conservées dans des boîtes
de carton. Pas de « vieilles cartes » mais plutôt des cartes des
années 1960 à 80 et quelques plus anciennes noir et blanc à bords dentelés.
Ca y était le virus m’avait touché !
Le temps d’incubation fut assez court. De retour à
Toul où nous résidions (usine Kléber oblige) je me mis en quête du premier et seul
magasine consacré à cette collection : la cartophilie. Cartes Postales et
collection je le trouvais sur les présentoirs de la librairie place Ronde.
En le consultant dans la rubrique Petites annonces, je lis
celle que Claude Bérisé de Troyes
avait fait passer. Et c’est ainsi que je pris contact avec lui. Pensez-donc, il
habitait dans l’école maternelle de mon enfance, à St-Martin-ès-Vignes.
Nous fîmes connaissance à ma première venue à Troyes. Et c'est sous
son parrainage, que j’entrais au Groupe Cartophile
Aubois qu’il avait créé quelques années plus tôt.
Ainsi a débuté ma carrière dans la cartophilie en 1982…
La suite est mieux connue, car c’est en novembre 1990 que
Claude réunit avec Dany Peuchot et
moi, une petite équipe d’amis et connaissances pour fonder l’ATEC.
DÉCOUVRONS LA CARTE POSTALE
LE CONTENU D’UNE CARTE POSTALE
À QUI ÉCRIRE UNE CARTE ?
SA FAMILLE
Ses parents,
Ses frères et sœurs,
Ses grands-parents,
Ses oncles, tantes et cousins…
SES AMIS
Ses collègues de travail,
Ses correspondants cartophiles d’autres régions ou étrangers,
Ses copains de sport (club de foot, billard, tarots…)
Ses amis de vacances…
À QUEL MOMENT ÉCRIRE UNE CARTE ?
Lors des fêtes calendaires
(Noël, Nouvelle Année, Fêtes des mères et des pères, 1er mai, Saint- Nicolas et Sainte-Catherine…)
Lors des fêtes familiales (Anniversaires, fêtes, mariages…)
Lors de ses vacances
À tout moment de l’année ! Quand on pense à quelqu’un et qu’on souhaite lui faire plaisir et enrichir sa collection !
POURQUOI ÉCRIRE UNE CARTE ?
Pourquoi annoncer un heureux événement
(Naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur, retraite…)
Ou tout simplement pour prendre et donner des nouvelles à ses proches, à sa famille et à ses amis, et transmettre des émotions.
LE SAVIEZ-VOUS ?
330 millions de cartes sont vendues en France chaque année, soit environ 7 cartes envoyées par habitant contre 54 en Grande Bretagne ou 42 aux Pays Bas. Même si la saisonnalité est très forte pour les cartes postales puisque 81% des ventes sont réalisées pendant la période estivale, il existe de nombreuses autres occasions d’envoyer une carte postale à ses proches !
À la découverte de l’histoire :
La vie quotidienne autrefois
L’invention de la photographie ouvre l’ère de l’image. Elle est portée par une communication de masse, à laquelle contribue largement la carte postale qui connaît une vogue considérable au début du xxe siècle. Accompagnée en cela par la première carte photographique française créée en 1891 par le marseillais Dominique PIAZZA.
À partir de 1900 la carte postale connaît une grande vague et son usage se répand en milieu rural. Les commerçants locaux éditèrent des séries de cartes qui relatent la vie locale et sur lesquelles ils posent souvent en compagnie de leur épouse.
Comparaison de paysages autrefois / aujourd’hui
En lien avec votre Mairie et les différentes associations de votre ville, vous pouvez vous aussi raconter l’histoire de votre ville en cartes postales ou l’histoire de la commune et tous sujets historiques... que vous pourrez présenter avec l'ATEC en conférence.
La carte postale, un moyen de remonter le temps en image !
LES GRANDES DATES DE L’HISTOIRE DE LA CARTE POSTALE
1865
Création de l’idée de la carte postale par Heinrich VON STEPHAN, fonctionnaire autrichien des Postes.
1869
1er Octobre : Émission de la première carte postale en Autriche par un Professeur d’économie politique Emmanuel HERMANN. Dans un premier temps, la France et la Grande Bretagne la rejettent, lui reprochant son manque de discrétion dû à l’absence d’enveloppe.
1870
Dès la première année d’émission il se vend 10 millions de cartes.
En France durant la guerre de 1870, circulation des cartes de la société de secours aux blessés (Ancêtre de la Croix Rouge) sans timbre.
1872
20 Décembre : Vote à l’Assemblée Nationale française sur proposition du député Louis
WOLTOWSKI de la loi de finances qui officialise la carte postale non illustrée et son monopole de commercialisation par l’administration postale.
1873
15 Janvier : Mise en vente des premières cartes postales 10 cts pour la même ville, 15 cts pour les autres, les lettres sont à 25 cts.
1875
7 Octobre : Abandon par l’administration postale du monopole de la carte postale. Le Ministre des Finances de l’époque autorise les imprimeries privées à éditer des cartes postales.
Les cartes servent alors de support publicitaire (Belle jardinière).
1878
Tous les États membres de l’Union Postale se mettent d’accord pour unifier les dimensions de la carte postale au format 9 cm x 14 cm.
Deux tarifs : 10 cts pour la France - 15 cts pour l’étranger.
Le timbre est apposé au recto, le dos sans illustration est réservé à l’adresse.
1889
Première carte postale illustrée.
Signée par le graveur Léon-Charles LIBONIS, au format 9 x 14, elle comporte au recto une reproduction de la Tour Eiffel et au verso, l’oblitération officielle de l’Exposition
Universelle de 1889, ainsi que la mention carte postale. Cette carte se vend à 300 000 exemplaires.
1891
Réalisation de la première carte postale photographique par le Marseillais Dominique PIAZZA.
Durant l’été 1891, Dominique PIAZZA veut envoyer des images de Marseille à un ami.
Mais il trouve les envois de ces images trop onéreux, il décide alors de trouver une solution à moindre coût. Le 4 Août 1891, il fait imprimer plusieurs photographies de Marseille sur une même carte postale. Voici comment née la 1ère Carte Postale Photographique Française.
Cette invention va très vite connaître un grand succès national ! Plus d’un siècle après, ce succès n’est pas démenti. Les techniques de réalisation des cartes postales ont évolué mais le principe imaginé par Dominique PIAZZA reste le plus acheté par les Français : plusieurs visuels sur une même carte !
1894 (décembre)
Première Exposition mondiale de Cartes postales à Vienne.
1897
L’imprimerie NEURDEIN va éditer des cartes pour chaque ville importante de France.
Premières cartes postales éditées et commercialisées à TROYES.
1898
Premières cartes artistiques.
1903
18 Novembre : Un arrêté autorise au verso l’adresse sur la partie droite et la correspondance sur la partie gauche.
1900/30
Photo pleine page sur le recto.
1910
On produit 1,5 millions de cartes par jour. Production annuelle passe de 100 Millions de cartes à 800 millions.
Concernant le chiffre de 1,5 millions de cartes postales envoyées par jour en France (la production était de 2,2 millions par jour). Il s'agit bien-entendu d'un ordre de grandeur, sur la durée de la guerre, sachant que le courrier postal a varié du simple au double durant la guerre. La moyenne journalière des correspondances transitant au bureau central militaire de Paris, était en novembre 1914, d'un million de lettres et de 85 000 paquets. http://www.annie-guillemin.fr/rene_mognon/fichiers_livre_pdf/la_poste_francaise_aux_armees.pdf
1914/18
Première guerre mondiale : La carte est le lien qui permet de recevoir des nouvelles des siens.
Elle devient également un instrument de propagande.
1936
L’apparition des congés payés, permet aux Français d’envoyer plus de cartes de leurs lieux de vacances.
1950
Abandon du format 9 x 14 pour passer au format 10 x 15 cm.
1960
L’arrivée des cartes postales en couleur, glacées est un tournant important.
1978
Première exposition en France de cartes postales au Musée des arts et traditions populaires.
1980/85
Le début des cartes postales fantaisie, humoristique et BD, et des formats fantaisie.
1990 (création de l'Académie troyenne d'études cartophile, première et seule académie cartophile de France)
Création de l’Union Professionnelle de la Carte Postale. Elle regroupe tous les métiers de la carterie : éditeurs, imprimeurs et diffuseurs de cartes de vues, cartes de vœux, ainsi que d’emballage cadeau et calendriers. Cette union syndicale compte une trentaine de membres répartis sur tout le territoire national et qui représentent environ 60% de parts de marchés de la carterie.
2011
120 ans de la Première Carte Photographique Française. Lancement de « L’émotion s’écrit », Semaine de l’écriture.
Adapté par nos soins
![]() |
J-E CORTIER, le premier cartophile troyen identifié !J.- E. CORTIER PREMIER CARTOPHILE TROYEN
La cartophilie n’est pas un phénomène nouveau. Déjà en 1900 la pratique de la collection des cartes postales prend un grand essor et de très nombreux albums familiaux sont remplis. Retrouvés, à partir des années 1965-70, après la mort de leurs propriétaires, ils apparaissent dans des ventes spécialisées. À Troyes M. Pierre POMEZ (Membre ATEC) a commencé des ventes dans son étude dès le début des années 1970. Des collectionneurs comme André DERNUET † (ATEC), on rapidement compris tout l’intérêt des cartes postales anciennes, ce qui a entraîné des plus jeunes à vouloir commencer à leur tour à réunir des cartes (Dany Peuchot, Claude Bérisé et d’autres). L’idée de club est née dans la décennie suivante (1984) pour structurer leur démarche. Puis vint l’ATEC (1990) pour étudier les cartes postales.
Découvrons avec cette série de cartes postales expédiées par le premier grand collectionneur troyen de cartes postales illustrées, que dès l’arrivée de ce nouveau produit, des amateurs passionnés se saisir de ces petits cartons neufs pour les collectionner.
Notre ensemble, bien qu’incomplet, permet de se rendre compte de ce qu’était la collection, à la fin du 19ème siècle, début XX ème, alors que les cartes postales illustrées venaient d’apparaître à Troyes en fin 1897.
Voyez : atec-troyes.blogspot
|
Estimation du prix des cartes postales
Ces éléments d'information proviennent de : cartophilia
La valeur des Cartes
Postales
Si les cartophiles avertis connaissent parfaitement la
valeur des Cartes Postales Anciennes, le collectionneur débutant ou le simple
curieux s'étonne toujours des énormes différences de prix qu'il peut y avoir
entre tel ou tel document. Nous tentons d'apporter ici une réponse simple à une
question qui brûle souvent les lèvres de nombreux amateurs d'images du passé :
« Qu'est-ce qui fait la valeur d'une carte postale ? »
De multiples
critères
Le prix d'une Carte Postale Ancienne peut varier entre
un et plusieurs centaines d'euros. Pour établir leurs tarifs, les négociants
spécialisés s'inspirent le plus souvent d'un système de cotation qui tient
compte de multiples critères. Si l'état général de la Carte Postale Ancienne ou
Semi-Moderne est prépondérant, le sujet traité l'est tout autant. Comme tout
objet de collection, la rareté d'une image joue aussi pleinement son rôle au
moment d'en fixer la valeur. Quant à l'animation d'une carte postale, elle est
toujours proportionnelle à son prix.
L’état d’une
Carte Postale
Pour beaucoup de collectionneur, l'état général d'une
Carte Postale Ancienne, Semi-Moderne ou Moderne doit être parfait. Certains
refusent même tout document dégradé par le moindre petit pli ou la moindre
petite tache. Pourtant, il faut bien tenir compte de l'usure du temps. En
sachant que l'objet de nos convoitises est désormais âgé d'un siècle environ,
une majorité de cartophiles tolèrent tout de même quelques défauts qui font, bien
entendu, baisser la cote maximale qui s'applique à des cartes parfaitement
conservées.
Le sujet traité
Le sujet traité sur une carte postale est en fait
déterminant pour en fixer la valeur. Si le nombre de thèmes abordés par les
éditeurs de CPA est infini, certains d'entre eux sont particulièrement
recherchés par les collectionneurs. Parmi ceux-ci, le régionalisme tient
toujours la vedette mais beaucoup d'autres comme les illustrateurs, les vieux
métiers, l'aviation, l'automobile, les bateaux, les attelages, les artistes et
autres personnalités sont également très prisés.
La rareté d’une
Carte Postale
Dans chaque thème abordé en cartophilie, la rareté
d'une Carte Postale Ancienne détermine le plus souvent sa valeur marchande. Il
est bien évident que la Tour Eiffel a été mainte fois plus photographiée que la
place d'un petit village de province. Il sera donc plus difficile de retrouver
une carte postale de ce bourg provincial qu'une vue du monument parisien qui a
fait l'objet de plusieurs centaines d'éditions différentes. Ainsi, c'est
finalement l'importance du nombre d'exemplaires de chaque carte postale éditée
qui va jouer au moment de la cotation. Une carte photo, document photographique
tirée sur un support carte postale, si elle n'est pas unique, elle a le plus
souvent l'avantage de bénéficier d'un très petit nombre de tirage. Ce type de
document, pour peu qu'il représente une scène intéressante et qu'il soit
parfaitement situé géographiquement, a donc toutes les chances d'être très
recherché et sa cote sera forcément élevée.
Une Carte Postale
animée...
Une carte postale animée est un document qui vit, qui
reflète fidèlement un passé aujourd'hui révolu. C'est pourquoi les
collectionneurs avertis sont toujours à l'affût du document riche en
personnages de l'époque. Contrairement à une vue courante, sans animation, il
est vrai que ce type de carte postale détient une valeur historique indéniable.
Cette remarque est valable non seulement pour le régionalisme, mais également
pour de nombreux thèmes comme les vieux métiers, l'agriculture, le commerce et
l'industrie, notamment.
D’autres critères
entrent en jeu
Dans le vaste monde de la cartophilie, les motivations
sont diverses et variées. Pour les collectionneurs axés sur l'histoire de leur
ville ou de leur village, ils sont les plus nombreux, tout peut être
intéressant. L'évolution physique d'une commune avec les inévitables
destructions de monuments, d'immeubles, de quartiers entiers, la physionomie
d'une ville ou d'un village évolue continuellement. Aussi, ces traces d'une
certaine époque que constituent les Cartes Postales Anciennes sont autant
d'éléments précieux et indispensables pour tout nostalgique du passé qui se
respecte. D'autres critères de valeur peuvent également jouer dans la cotation
d'un document. L'auteur d'une carte postale, notamment dans le domaine de
l'illustration, peut être à l'origine de toutes les spéculations. A noter pour
l'exemple la production du célèbre affichiste tchèque, Alfons Mucha, dont les
cartes postales du début du XXème siècle s'arrachent encore à prix d'or.
Des ouvrages
spécialisés
Le prix ou la cote d'une Carte Postale Ancienne peut
donc varier à l'infini selon son état, sa nature et sa rareté. Pour faciliter
l'estimation des plus beaux spécimens, il existe des ouvrages spécialisés dans
la cotation des CPA. Parmi les plus connus il convient de citer la collection
Neudin mise à jour annuellement, ainsi que le répertoire Carré et le Fildier. A
propos de ces précieux recueils, il faut savoir qu'ils font l'objet, eux aussi,
d'une réelle convoitise comme ce Neudin de 1990 qui répertorie les meilleures
Cartes Postales de France.
La première carte postale
illustrée Française
D’après :https://www.multicollection.fr/La-premiere-carte-postale
La première carte postale
illustrée Française date de 1889. C’est lors de l’Exposition universelle de
Paris qu’une carte illustrée représentant la tour
Eiffel a vu le jour. Durant la période qui se situe de
l’Exposition internationale de 1889 à celle de 1900, outre les cartes
officielles constituées surtout d’entiers illustrés, apparaissent les
"Gruss". Ces cartes allemandes, conviviales et à plans multiples
adressent souhaits, salut. Elles allient perfection et raffinement.
A l’occasion de l’exposition
internationale de Paris en 1889, apparaît la première carte postale illustrée
française. Cette carte a pour thème la tour Eiffel, qui vient d’être
achevée. Ces cartes sont signées par le graveur Léon-Charles Libonis (1847-1901),
qui a certainement pris comme modèle des photographies de la société A. L.
Neurdein (né en 1840). D’un format 9 x 14, cette carte comporte, au recto,
une reproduction de la tour Eiffel et au verso, l’oblitération officielle de
"l’Exposition universelle de 1889" sur le timbre, avec un cachet
privé à ses côtés ainsi que la mention carte postale. Elle est émise deux
mois après son inauguration, à l’occasion de l’exposition universelle de 1889.
Parmi les divers cachets privés,
notons l’existence du "2ème étage de la tour Eiffel" et celle du
"Sommet de la tour Eiffel". De ce dernier cachet, il existe
différents modèles de couleurs différentes : noir, violet, rouge. M. Dino
Matto, touriste florentin, écrit en juin 1889 au Figaro pour exprimer sa
déception de n’avoir pu, lors de sa visite à la tour
Eiffel, envoyer une carte postale, ni trouver une boîte aux lettres à aucun
des trois étages. Le Figaro publie le 1er Juillet 1889, sa lettre ainsi que la
réponse de la société gérante de la tour. Celle-ci précise que des mesures vont
être prises rapidement pour que la tour Eiffel soit mieux approvisionnée en
carte "Libonis" et que des boîtes aux lettres soient installées à
chaque étage.
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La Presse spécialisée
Bulletin Le Cartophile
Une foule de bulletins sont publiés par les clubs. Pour trouver celui qui pourrait vous concerner, voyez les pages dédiées de CP MAG. A titre d'exemple, le plus ancien.
La couverture du bulletin est une reproduction d'un document paru au début du siècle
Le CFCCP a été créé en 1966 et il a fêté en 2016 son
cinquantième anniversaire.
http://www.cfccp.com/index.php
Reportez-vous aux articles d'Albert Thinlot pour tout savoir
de la fabrication des cartes postales.
CARTE POSTALE et Arts Graphiques par Albert THINLOT
Vous trouverez ci-dessous, cher lecteur, chère lectrice un texte rédigé par un ancien adhérent Monsieur Albert THINLOT concernant les méthodes de fabrication des cartes postales. Ce texte fort intéressant est paru en 8 articles dans les cartophiles 72 à 78. Tout collectionneur de cartes postales se doit de lire ces informations, capitales pour comprendre comment on été réalisé les cartes postales.
- 7 pages sont consacrées à ce sujet.
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Le NEUDIN
GÉRARD NEUDIN
|
ÉDITEUR DE CARTES POSTALES ET DE L'ANNUAIRE NEUDIN
|
Annuaire répertoriant les cartes postales de toutes époques ayant paru jusqu'en 2001
Clic : neudin
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C.P.C. Cartes Postales et Collections (revue) ; ARMAND, Paul-Noël (dir.) Cartes postales et collections
C.P.C. Cartes Postales et Collections (revue) ; ARMAND, Paul-Noël (dir.) Cartes postales et collections
2012, le monde de la cartophilie en deuil
Paul-Yvon Armand nous a quittés ce Dimanche 22 janvier
2012
repris sur le site : deces-de-paul-armand-directeur-de-
|
La triste, bouleversante, brutale nouvelle est arrivée hier
soir dans mon courriel.
Marc Ledogar (CPMAG) nous dit :
« Il a été et restera une grande figure incontournable du
monde de la carte postale. La revue CPC (Cartes Postales et Collection) est
arrivée à presque un demi-siècle de parution... Sans compter les nombreux
ouvrages et contributions qui feront le bonheur des générations actuelles et
celles à venir. Nous n'oublions pas le Journal de la Vieille France, ni le
Dictionnaire de la Carte Postale, ni tant d'articles qui auront mis en lumière
ce qui ne se voyait pas immédiatement... D'autres projets initiés correspondant
à notre temps restent orphelins comme l'Institut Cartophile ou la Librairie
Cartophile...
Le Studio CPC a perdu son fondateur...Nous veillerons à
conserver son esprit dans la poursuite de nos activités au service de tous.
A travers ses actions et en y associant son épouse Francine,
la revue CPC aura traversé l'an 2000 mais s'arrêtera selon son souhait avec un
dernier numéro à paraître dans les jours à venir.
Merci de relayer ce message au sein du monde cartophile.
John Scarrott témoigne :
...
« Paul-Yvon est né le 25 novembre 1944, fils de
Paul-Noël Armand, le fondateur et éditeur de CPC magazine (décédé en 1989).
Paul-Yvon […] était l'instigateur de la série de cartes
postales "100 amis de CPC", achevée en janvier 1985 (Gérard &
Joëlle Neudin avaient écrit la préface du livret qui a accompagné la série, et
François Baudet, Président du Club des Cartophiles Contemporains, le mot de la
fin. (Pour la petite histoire, plus tard en 1998, François Baudet a été
victime d’un fait divers - son fils et sa femme ont été condamnés pour son
assassinat.Cette histoire a aussi été le sujet d’une émission de télévision :
"Faites entrer l’accusé", avec Christophe Hondelatte). Paul-Yvon
Armand éditait également le Journal de la Vieille France et des carnets
cartophiles, comprenant les éditions de CP de Marc Ledogar, la première Guerre
Mondiale (Michel Verdenet) et le répertoire des cartes postales de fantaisie
Bergeret (j'en oublie peut-être...). Suite à des échanges par e-mail que j’ai
eus avec lui en 2011, je sais qu'il était en train de travailler sur une autre
présentation en carnet cartophile des séries NUGERON, dont la série H des
illustrateurs, la série CINEMA (faite à partir de la cartoliste Fleury, éditeur
de l’œuvre 'Catalogue de cartes postales d'affiches de cinéma') etc.
(cartolistes qui, selon ses mots, étaient assez complètes en général, mais qui
"pêchaient par certains côtés, en particulier pour la série Paris
1900" [...] Comme vous pouvez le constater, "la revue CPC...
s'arrêtera selon son souhait avec un dernier numéro à paraître dans les jours à
venir". C'est une très mauvaise nouvelle pour la carte postale...».
Paul-Yvon Armand a achevé, avec l’aide
d’Albert Thinlot, le « Dictionnaire de la Cartophilie Francophone » commencé
par son père, Paul-Noël Armand, avec l’aide des lecteurs de Cartes Postales et
Collection, dont il était le directeur : 4400 notices et 1400 illustrations
"extraites des collections de Mme Béatrice Forissier-Audoux, MM. Albert
Thinlot, René Pey, Robert Faraboz et celles de la famille Armand et de
CPC". Paul Armand éditait « Le Journal de la Vieille France » (vieux
papiers, vieux bouquins, traditions populaires, histoire, curiosités, art de
vivre, coutumes, etc.) mais des tracasseries administratives l’ont contraint à
l’arrêter sous cette forme, après plusieurs années de diffusion…
Dans la rubrique « Les échos de la carte postale » du n°247
de CPC - Cartes Postales et Collection (février-mars 2011, p.41), sous « Ils
nous ont quittés » Paul Armand déplorait (extrait) :
« Cette fin d’année a été particulièrement cruelle pour
le petit monde de la cartophilie.
Les temps évoluent et beaucoup de nos amis vivent seuls ou
ont une famille aucunement branchée carte postale. Nous n’apprenons donc leur
décès que tardivement et le plus souvent par le retour de la revue portant la
tragique mention «DCD». […] Nos lecteurs qui sont passés par
Brioude (1) en 1999/2000 lors de la première tentative de mise en place de
l’Institut cartophile se souviennent de notre aimable et dévouée Toulousaine
pied-noire qui en tenait assidûment la boutique. Nous avons appris très tard
que, victime du tabac, elle était décédée mi-juillet. [...]».
(1) J'y étais, j'y représentai l'ATEC...
Brioude fut un moment d'utopie créatrice. Hélas sans suite concrète. Paul-Yvon avait des idées qu'il lançait au vent... Sa vision de la carte était très large, de par son entourage familiale, il avait débuté avec son père Paul-Noël Armand créateur de la revue et repris le magazine CPC après son décès, lui aussi prématuré.
L'idée de l'institut venait du fait qu'il manquait une structure française, d'audience nationale à la Carte. Il voulait réunir : les clubs, l'Académie, les marchands dans un lieu qui leur serait destiné. Il imaginait ouvrir des boutiques, où les marchands pourraient passer quelques temps en rotation pour proposer leurs cartes et rencontrer les acheteurs du monde cartophile. D'autres projets seraient venus s'agglomérer, illustrateurs, photographe spécialisées, bibliothèque, archivage, imprimeurs et éditeurs... enfin tout ce qui fait le monde la Carte.
Des statuts avaient été mis au point. Une déclaration de création de l'Association Institut Cartophile Français, en préfecture effectuée. Une première rencontre a eu lieu en Mairie de Brioude, le 18 mai 1999, où je représentais l'ATEC. Il nous avait reçus, dans sa maison de Brioude, avec son épouse, à cette occasion.
La Bourse. d'échange de Brioude des 11-12 septembre 1999, a permis aux gens "du métier" de ce rencontrer.
La suite est moins réjouissante, des difficultés financières, le manque de subventions et d'autres contrariantes ont fait que ce beau projet a peiné à démarrer.
Le décès de Paul-Yvon a mis fait au rêve !
Déclaration à la sous-préfecture de Brioude. INSTITUT CARTOPHILE FRANÇAIS. Objet : étude, connaissance, vulgarisation, développement, promotion, création, diffusion de la carte postale et de ses dérivés... sous tous leurs aspects culturels, commerciaux et industriels, son objectif est de faire fonctionner et gérer à Brioude, un site composé de structures administratives et immobilières nécessaires à ce but. Siège social : mairie, 43100 Brioude. Date de la déclaration : 9 août 1999.
~~~ooOoo~~~
INSTITUT CARTOPHILE FRANÇAIS
Brioude fut un moment d'utopie créatrice. Hélas sans suite concrète. Paul-Yvon avait des idées qu'il lançait au vent... Sa vision de la carte était très large, de par son entourage familiale, il avait débuté avec son père Paul-Noël Armand créateur de la revue et repris le magazine CPC après son décès, lui aussi prématuré.
L'idée de l'institut venait du fait qu'il manquait une structure française, d'audience nationale à la Carte. Il voulait réunir : les clubs, l'Académie, les marchands dans un lieu qui leur serait destiné. Il imaginait ouvrir des boutiques, où les marchands pourraient passer quelques temps en rotation pour proposer leurs cartes et rencontrer les acheteurs du monde cartophile. D'autres projets seraient venus s'agglomérer, illustrateurs, photographe spécialisées, bibliothèque, archivage, imprimeurs et éditeurs... enfin tout ce qui fait le monde la Carte.
Des statuts avaient été mis au point. Une déclaration de création de l'Association Institut Cartophile Français, en préfecture effectuée. Une première rencontre a eu lieu en Mairie de Brioude, le 18 mai 1999, où je représentais l'ATEC. Il nous avait reçus, dans sa maison de Brioude, avec son épouse, à cette occasion.
La Bourse. d'échange de Brioude des 11-12 septembre 1999, a permis aux gens "du métier" de ce rencontrer.
La suite est moins réjouissante, des difficultés financières, le manque de subventions et d'autres contrariantes ont fait que ce beau projet a peiné à démarrer.
Le décès de Paul-Yvon a mis fait au rêve !
Association : INSTITUT CARTOPHILE FRANÇAIS.
No de parution : 19990035
Département (Région) : Haute-Loire (Auvergne-Rhône-Alpes)
No de parution : 19990035
Département (Région) : Haute-Loire (Auvergne-Rhône-Alpes)
Lieu parution : Déclaration à la sous-préfecture de Brioude.
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION
Type d'annonce : ASSOCIATION/CREATION
Déclaration à la sous-préfecture de Brioude. INSTITUT CARTOPHILE FRANÇAIS. Objet : étude, connaissance, vulgarisation, développement, promotion, création, diffusion de la carte postale et de ses dérivés... sous tous leurs aspects culturels, commerciaux et industriels, son objectif est de faire fonctionner et gérer à Brioude, un site composé de structures administratives et immobilières nécessaires à ce but. Siège social : mairie, 43100 Brioude. Date de la déclaration : 9 août 1999.
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CP MAG, Cartes Postales Magazine
Ce qui fait ses spécificités, sa qualité éditoriale, enfin son intérêt pour tout cartophile actif, c'est sa diversité et la qualité des articles. Une découverte à chaque page... et un plaisir à partager.
![]() |
N° 1CP Mag : au service de la carte postale |
CP Mag s'impose aujourd'hui comme la revue des cartophiles.
Sa devise : "servir la carte postale".
C'est donc avec grand plaisir, à notre tour, que nous vous conseillons aux visiteurs de ce blog de s'abonner à cette riche et intéressante revue. Pour en savoir plus consulter l'annonce ou bien suivre le lien : CP MAG
CP MAG : Cartes Postales Magazine
N° 32 ~~~ooOoo~~~ |
Quelques conseils pour devenir un cartophile avisé
Idéale pour développer sa collection !
Être matinal
Pour monter sa collection de cartes postales, les salons sont un des meilleurs lieux. Mais, comme dans les brocantes, n'attendez pas la fin de journée pour y aller, les meilleures pièces auront déjà été achetées.
Choisir un thème
Choisir un thème
Mais comment faire son choix, au milieu de ces centaines de bacs dans lesquels des milliers de cartes postales sont triées par thème, lieux, années ? « Il faut sélectionner un ou quelques thèmes, et s'y tenir ».
La jouer rapide et malin
La jouer rapide et malin
Même avec un seul thème de collection, il faudrait des jours entiers pour feuilleter toutes les cartes postales mises en vente par les collectionneurs. Il faut donc avoir l'œil, en les faisant défiler rapidement dans ses mains. Heureusement, « pour éviter d'acheter des doublons, certains clubs éditent des catalogues », explique Bertrand. Et une fois votre bonheur trouvé, négocier un prix d'ensemble. Car si certaines cartes partent pour 5 euros, d'autres peuvent monter jusqu'à une dizaine d'euros.
Ne pas se faire arnaquer
Ne pas se faire arnaquer
Comment déterminer la valeur d'une carte ? « Il y a évidemment sa rareté. Moins une carte a été imprimée en grande quantité, plus elle vaut cher. Mais aussi « sa maison d'édition ». Certaines, du début du XXe siècle, ont en effet publié de très belles cartes. C'était la grande époque de la carte postale, « qui a bénéficié de l'essor de la photographie».
Se faire plaisir !
C'est bien joli de passer des jours entiers à trouver la perle rare, mais qu'on se le dise : « Une collection n'est jamais finie. Ce n'est pas le nombre de cartes qui compte, c'est le plaisir de les classer et d'écrire une histoire qui les relie. » Voilà pourquoi il ne faut jamais s'empêcher d'acheter ponctuellement une carte postale hors sujet.
Etudier les cartes collectionnées
Les « faire parler » est la meilleure chose. Cela constitue des pistes à explorer, dans des livres d’histoire locale, sur le net, car on y trouve aujourd’hui beaucoup d’infos.
Vérifier en recoupant les infos rassemblées, afin de s’assurer de leur véracité.
Petit à petit on accumule beaucoup de connaissances, sur sa ville, son canton ou plus modestement son village.
Choisir un sujet et explorer, les archives, les bibliothèques, les lieux de mémoire. Questionner autour de vous les personnes susceptibles de connaître votre sujet.
Certaines cartes banales (les cartophiles disent : la Drouille), sont évidentes par leur illustration, mais d'autres plus difficiles à expliquer : site disparu, événement oublié, nom de rue modifié, quartier profondément modifié (exemple à Troyes, Le Gros Raisin), etc...
Ce qui peut vous conduire à écrire ce que vous savez et à le présenter en conférence à l’ATEC. Alors rejoignez-nous !
~~~ooOoo~~~
Maintenant que vous en savez plus, il est temps de profiter de vos vacances pour élargir vos connaissances de façon ludique. En visitant à Antibes (06600), le
Droit à l’image et carte postale moderne : La carte postale ancienne a tout photographié, mais pour ce qui est de la moderne (travaux d'éditeurs ou d'amateurs, de clubs, d'artistes, etc... il en va tout autrement. Voyez ce qu'en disait Paul-Yvon Armand dans CPC, en 2000.
Maintenant que vous êtes au faite de la cartophilie, sa technique, son langage et sa spécificité, consultez la page :
Commission Histoire et Cartophilie
afin de découvrir quelques petites études courtes, non publiées sous forme de brochures ATEC.
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Les Carnets
Collectionnez les Cartes Postales provenant des carnets. On y trouve parfois des "pépites"... Souvent négligés, considérés comme de la drouille...
collectionnez-vous-les-cp-provenant-des-carnets
Si l'un ou l'une d'entre-vous souhaite trouver d'autres développements, envoyez-moi un e-mail et je verrais ce que je peux ajouter.
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JRF, votre Webmaster :
jacques.fouinos@gmail.com
FOUINOS, n. m. Domaine : informatique / Internet. Définition : personne passionnée de recherches qui, par jeu, curiosité, défi personnel ou par souci de notoriété, sonde, au hasard plutôt qu'à l'aide de manuels techniques, les possibilités d’exploration des systèmes informatiques du Net afin de pouvoir éventuellement utiliser les données extraites.
Maintenant que vous en savez plus, il est temps de profiter de vos vacances pour élargir vos connaissances de façon ludique. En visitant à Antibes (06600), le
Musée de la Carte Postale
HISTOIRE DES CARTES POSTALES, VISITE GUIDÉE POUR AMATEURS ET COLLECTIONNEURS, MUSÉE D'ANTIBES
Consultez : musee de la carte postale
![]() |
Article paru dans le carte postale magazine n°24 de Juillet-Août 2016. |
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et à Baud (56150)
Monuments et Patrimoine culturel à BAUD
Le Carton Voyageur - Musée de la carte postale
Le Musée de la carte postale de Baud a été créé en 1996 pour valoriser une collection exceptionnelle de cartes postales anciennes sur la Bretagne acquise par la ville.
Autrefois appelé Cartopole, le musée se réinvente en 2015 à travers le Carton voyageur et intègre le Quatro, nouveau pôle culturel de la ville de Baud. Métamorphosé, il raconte une Bretagne « recto-verso » à travers l’œil des photographes et les millions de correspondances échangées. Une approche contemporaine, ludique et interactive de la Bretagne du 20e siècle.
Pour en savoir plus : www.lecartonvoyageur.fr
Le Musée de
la carte postale se réinvente à travers le
« Carton voyageur ».
Nouveau nom, nouveau musée, nouveau lieu. C’est au QUATRO, pôle culturel de la
ville de Baud, que le musée a rouvert ses portes. Riche d’une collection de
plusieurs milliers de cartes postales de 1898 à aujourd’hui, venez revisiter en
famille les « cinq départements bretons » en images.
Les visiteurs y redécouvrent la Bretagne des années 1900 à travers l’œil des
photographes de l’époque tout en s’immisçant dans les correspondances de leurs
aïeux. A travers une muséographie contemporaine et interactive alliant sons,
vidéos, dessins, objets, photographies et musiques, venez porter un autre
regard sur la Bretagne et la carte postale. Le Musée de la Carte Postale,
à Baud. Riche d'une étonnante collection de près de 70 000 cartes postales, ce
conservatoire offre un périple hors du temps, de 1898 à nos jours. A travers
une scénographie interactive mêlant sons, images et vidéos, le Carton Voyageur
invite à se promener dans une « Bretagne Recto-Verso ». Au fil des
correspondances et des écrits anonymes, les visiteurs revisitent les traditions
bretonnes du siècle dernier : la récolte d'artichauts, les fileuses du Faouët,
les noces bretonnes… Autant de témoignages émouvants qui racontent l'Histoire
de la Bretagne Sud et la vie de nos aïeux. Les plus jeunes adoreront jouer avec
le « livret-découverte », pour une visite encore plus ludique ! A ne pas
manquer également : la 3D des années 1900, le studio photo ou encore les
animations exceptionnelles organisées par le Musée : visites commentées, jeu de
l'oie géant en famille ou encore l'exposition temporaire 2016 « le monde
maritime en Bretagne », et les carnets de croquis de Charles Homualk.
Visite guidée le 3ème dimanche de chaque mois à 15h. Grand jeu de l'oie en
famille, le 2e mercredi du mois à 14h30. Livret-jeux gratuit pour les enfants.
Le musée ouvre du mardi au dimanche de 14h à 18h pour la période du 1 er
octobre au 31 mai, et du lundi au samedi de 13h30 à 18h pour la période du 1er
juin au 30 septembre.
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Droit à l’image et carte postale moderne
Si vous désirez produire des CPM pour valoriser vos photos, lisez ce sujet, sur un problème épineux...
Si vous désirez produire des CPM pour valoriser vos photos, lisez ce sujet, sur un problème épineux...
Paul-Yvon Armand dans un édito de sa revue CPC (Cartes
Postales et Collections) du mois de mai 2000, évoquait dans son éditorial
du N° 191, le problème en ces termes :
"La carte postale a perdu,
c'est une évidence, son rôle de messagère. Le téléphone, le fax, la radio, le
cinéma, la vidéo, la télé, le portable, et maintenant internet l'entraînent à
se ranger dans le magasin des accessoires obsolètes de la vie pratique. La
lenteur d'escargot de son acheminement, le prix de l'affranchissement, la
mièvrerie des sujets proposés en tourniquet réserve son usage postal à quelques
clins d'œil de vacances lorsque le farniente et la dorure au soleil laisse le
temps s'écouler à son rythme.
Pourquoi donc, la carte postale retrouve-t-elle ces dernières années un tel
regain d'intérêt ?
C'est tout simplement, parce que dans cette époque vouée au culte de la vitesse
et du virtuel, la carte fige le temps et grave en elle la mémoire de nos jours
- Au moment où tout s'efface .... elle reste
- Au moment où tout se jette .... elle se conserve !
- Au moment où tout se dénigre .... elle se maintient !
La carte postale aurait encore de merveilleux jours devant elle, si une menace
insidieuse n'assombrissait son avenir. Cette menace vient de la justice et de
l'évolution d'une jurisprudence qui tend à accorder aux propriétaires des
choses un droit sur l'image de leurs biens. Le droit à la vue n'est plus
universel, il devient privé, nos regards sont devenus des locataires à titre
gracieux, et bientôt des squatters ! Il faudra bientôt payer pour avoir le
droit d'admirer un paysage. Quand à en faire une photo, cela relèvera de la
piraterie. C'est pourquoi tous les amoureux de la cartophilie doivent se
montrer solidaires des photographes qui entament une lutte contre la prétention
de ceux qui voudraient monnayer leurs propriétés. Tout ce qui est visible du
domaine public doit rester libre de droit... sinon il en sera fini de la photo,
de la carte postale... et de notre mémoire !
Et puis, il faudra bien obtenir un jour pour la carte postale le statut de
médium d'information car ce qu'elle transmet est plus riche d'enseignement que
bien des pages des magazines people." (Éditorial de CPC intitulé : "Droit
au fric ou droit à l'image").
Protégez-vous, ne faites pas semblant de ne pas savoir !
Contrat de droit à l'image, cession de droits : modeles-de-contrats-a-telechargerLe droit à l'image des biens en France
Suite à différentes affaires à propos de photographies d'immeubles, un droit à l'image des biens est peu à peu apparu. La jurisprudence s'est construite à partir de l'article 544 du Code civil, mais c'est une notion relativement récente.
Cet article est le suivant :
Cet article est le suivant :
« La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements. »
C'est un droit qui bénéficie aux propriétaires et non aux locataires ou aux exploitants d'établissements.
Le cas du droit à l'image des biens représente bien ce qu'est un droit construit par jurisprudence, avec notamment trois arrêts significatifs de la Cour de Cassation.
Le cas du droit à l'image des biens représente bien ce qu'est un droit construit par jurisprudence, avec notamment trois arrêts significatifs de la Cour de Cassation.
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Commission Histoire et Cartophilie
afin de découvrir quelques petites études courtes, non publiées sous forme de brochures ATEC.
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Les Carnets
Collectionnez les Cartes Postales provenant des carnets. On y trouve parfois des "pépites"... Souvent négligés, considérés comme de la drouille...
collectionnez-vous-les-cp-provenant-des-carnets
Si l'un ou l'une d'entre-vous souhaite trouver d'autres développements, envoyez-moi un e-mail et je verrais ce que je peux ajouter.
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JRF, votre Webmaster :
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FOUINOS, n. m. Domaine : informatique / Internet. Définition : personne passionnée de recherches qui, par jeu, curiosité, défi personnel ou par souci de notoriété, sonde, au hasard plutôt qu'à l'aide de manuels techniques, les possibilités d’exploration des systèmes informatiques du Net afin de pouvoir éventuellement utiliser les données extraites.
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