Académie troyenne d'études cartophiles

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dimanche 12 mars 2023

DANTON (fève)... le Retour !

Danton, quelle famille ! On ne présente plus Georges Jacques Danton, le Conventionnel. Bon vivant, jouisseur et truculent, il eut pourtant une enfance marquée par le décès de son père, survenu quand il n’avait que trois ans. Il avait de nombreux frères, sœurs, cousins et cousines, qu’il voyait chez ses grands-parents paternels ou maternels à Plancy ou à Arcis-sur-Aube. C’est sans doute à la campagne qu’il prit en partie ce goût pour la liberté qui ne le quitta jamais. Puis on l’envoya au Séminaire à Troyes, où il ne manifesta aucune vocation pour la vie rangée d’un ecclésiastique. C’est donc par une carrière au service du Droit qu’il entra dans les prétoires, où son éloquence fit de lui un incontournable défenseur des causes difficiles. On découvrit alors un orateur puissant et impétueux qui fut dès les premiers jours de la Révolution de 1789, le principal organisateur de la défense nationale. Membre du Comité du Salut Public il en fut éliminé en 1793. Il réclama la fin du régime de la Terreur. Accusé de tiédeur par Robespierre, il fut guillotiné à 35 ans, le 5 avril 1794, sur la Place de la Révolution à Paris. Du berceau à l’échafaud il avait eu une vie agitée, engagée, puis consacrée tout entière à sa patrie. Il disait de lui-même : « je lui ai fait le sacrifice de mon existence ». Malgré cette mort violente et prématurée, et s’il n’eut pas le temps de fonder une famille nombreuse comme il était alors d’usage, sa descendance était malgré tout assurée. Il eut quatre enfants. Et ses oncles et ses cousins, tantes et cousines, eurent et élevèrent de nombreux Danton pendant les deux siècles suivants, à Charny-le-Bachot, Longueville, Plancy, et au-delà. Jusqu’aujourd’hui, son nom patronymique, tout comme le souvenir du Conventionnel, sont restés très vivants. Et sa famille aux noms maintenant multiples s’est agrandie par les alliances, jusqu’en Argentine et en Australie. C’est l’histoire de cette famille qui sera l’objet de la Conférence qui sera donnée à l’ATEC par Franceline Féry. Entrée gratuite, auditorium de la Maison du Patrimoine, Saint Julien les Villas, samedi 18 mars à 16 heures.

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