L’ATEC a été créé à TROYES en 1990 par trois amis collectionneurs :
Claude Bérisé, Dany Peuchot et Jacques
Fournier
La cartophilie est la pratique
de la collection des cartes postales
Brève histoire de la cartophilie : Les illustrations des cartes
postales suscitent leur collection par thèmes (les métiers, les villages d'un
département etc.), par usage (envoyées par les soldats depuis le front). Au
cours des années 1900-1920, en France, la pratique de la collection des cartes
postales prend un grand essor, et de très nombreux albums familiaux sont
remplis. Retrouvés après la mort de leurs propriétaires et présentés dans les
vide-greniers et foires à tout, ils fournissent aux nouveaux collectionneurs
des années 1980, un champ de recherche important de cartes souvent bon marché.
Les Français se passionnent alors pour l'histoire de leur village natal ou
encore d'adoption (périurbanisation et rurbanisation) ; les cartes postales du
début du XXe siècle illustrent ce passé. Des catalogues sont publiés, donnant
des cotations. Des marchands spécialisés ouvrent leur commerce et des ventes
aux enchères amplifient le phénomène, faisant ainsi monter les prix. Au milieu
des années 1970, les collectionneurs comprennent vite l’intérêt de la carte
postale. Nous sommes à la fin des trente années de croissance économique qui
suivent la Seconde Guerre mondiale, croissance qui a nécessité un exode rural
et éloigné une grande partie de la population de ses racines. L’intérêt pour la
carte postale s’inscrit dans ce cadre-là. Elles sont les derniers témoins d’un
monde disparu. En 1975, Gérard Neudin, un polytechnicien amateur de cartes
postales, va publier pour la première fois un annuaire qui va devenir au fil du
temps la référence des cartophiles. Des clubs de collectionneurs vont se
constituer et la carte postale va atteindre des prix jusque-là inconnus dans
les ventes publiques. Ce sera un nouvel âge d'or pour la carte postale. En 1983
Henri Desbois, lui aussi passionné de cartes anciennes, lance l’Annuaire des
correspondants cartophiles.
Programme
en cours d’élaboration
21 novembre : Anniversaire
pour les 30 ans de l’ATEC !
" Rozé, Thalmard des
photographes... au temps des plaques de verres et de l'argentique. par Jacques ROZE et Alain HOURSEAU
Depuis bien longtemps, notre cité détient le qualificatif de ville d’Arts. Au 19em siècle, Troyes présenta sa première Exposition En 1860 regroupant l’éventail des activités culturelles, industrielles commerciales et artisanales.
Résumé de la
famille Rozé de 1884 à 1994
Jacques Rozé, ancien président de l'ATEC, à droite |
Edouard Rozé, Grand Père de Jacques
Depuis bien longtemps, notre cité détient le qualificatif de ville d’Arts. Au 19em siècle, Troyes présenta sa première Exposition En 1860 regroupant l’éventail des activités culturelles, industrielles commerciales et artisanales.
Si l’Art pictural tient toujours
sa place, les techniques de l’Art photographique se manifestent en
révolutionnant toutes les activités humaines de l’époque. Le premier peintre
photographe Alexandre Clausel s’installe rue de la Trinité en 1854, puis
Gustave Lancelot en 1859 rue Champeaux, Baptiste Piquée rue du Théâtre, Berthaud
et Guyot rue de la Paix, Martinet au Vouldy en 1902, mon Grand-père Edouard
Rozé rue Thiers s’installant à Troyes après avoir 5 succursales Photographiques
dont Paris. Sa notoriété l’a suivie jusqu’à son décès en 1925. Mon père Georges
Rozé lui aussi photographe continua l’entreprise jusqu’
en 1963. La troisième génération arrive.
Jacques Rozé succède à son père jusqu’à 1994 période où la photo
numérique révolutionne la photographie argentique après 110 ans
d’activité. Jacques Rozé
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Lucien Thalmard
Il est né à Payns en 1889. Son père, Onézime, cantonnier,
souhaite revenir à Bouilly, le village de ces ancêtres et de son épouse
Augustine Hourseau. Il obtient sa mutation en 1893 et achète une petite maison.
Très doué et intelligent, il se passionne très jeune pour la
photographie. Il aménage le grenier de ses parents en laboratoire et procède à
ces premiers clichés, dès 1908, alors âgé de 19 ans. Il multiplie alors les
reportages comme celui de la cérémonie de la centaine de Chamoy, le 18
septembre 1909. Il réalise ses premières cartes postales. Cette même année, il
est incorporé au service militaire de Verdun, puis musicien au Fort d’Ivry.
C’est lors de ses nombreuses représentations qu’il rencontre
une jeune plumassière, Eugénie Duthirone. Il se marie à Noisy-le-Sec, le 5
avril 1913.
Depuis 1912, il est installé photographe à Bouilly, seul
puis avec son épouse. Son premier fils, Olivier, naît en avril 1914.
Malheureusement, il est mobilisé en aout. Brancardier, il
est fait prisonnier à Fonquevilliers, près de Nancy, le 11 octobre. En
décembre, il est transféré au camp de Wahn, puis de Siegen, où il travaille
dans les hauts-fourneaux. Comme prisonnier, il reprend la boutique du photographe
du village, parti sur le front, avec la famille de celui-ci, les Schröder. Il
réalise les travaux des habitants et les portraits des prisonniers.
Démobilisé en janvier 1919, il habite chez ces
beaux-parents, à Paris. Geneviève nait en novembre 1919.
Il rentre à Bouilly et ouvre une boutique en face de la
mairie. Avec son épouse comme collaboratrice, il réalise les portraits. Il se
déplace, notamment pour les mariages, dans le sud du département et le nord de
l’Yonne. Il est spécialiste des monuments aux morts en souvenir de ses
camarades tombés aux champs d’honneur et des carnavals. Il devient le témoin
historique de nombreux évènements et devient ami Edouard Herriot, son sosie. Il vend également du matériel radiophonique.
Luce nait en 1925. Il installe sa famille dans une grande
maison en face de l’église.
En juin 1940, il tente, avec sa famille, de rejoindre sa
fille, mariée à Bouilly et qui habite à Saint-Amand-Montrond dans le Cher. Il
doit faire demi-tour avant le passage de la Loire. A son retour, il retrouve
son atelier dévasté.
Le 11 juin 1943, quelques résistants, lui
tendent un piège et le ruent de coup de bâton sur la route de Vauchassis. Avec
son vélo, il réussit à regagner sa
maison. Il refuse de se faire hospitaliser et décède le lendemain. Il est
enterré le jour de la Pentecôte.
Diffusion d'un diaporama spécial 30
ans :
"Rétrospective des couvertures des brochures déposées à la BNF" par
Claude FERRARI
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Présentation d’une collection d'une centaine de plaques de verre photos,
par Philippe BRUN, Jean-Pierre DEMESSEMACKER.
1 commentaire:
erreur dans le nom de famille de ma grand-mère : Eugénie Du Tyrone épouse de Lucien Thalmard et mère de ma mère Luce-Marie .
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