Académie troyenne d'études cartophiles

*** L'adresse du siège social est ATEC - 3 rue de la Commanderie 10800 Saint Julien-les-Villas *** ***Plus de 30 ans d'action et de convictions L’ATEC ne bénéficie d'aucune subvention, qu'elle soit publique ou privée. L’ATEC s’autofinance par ses ventes de brochures au prix modeste de 10.00 € pour 50 pages couverture quadri. Soutenez l'ATEC, pour pérenniser notre action. Soutenez un loisir historique illustré par les cartes postales anciennes et contribuez à la conservation de notre patrimoine éditoriale.Vous aimez écrire, engagez-vous auprès de l’ATEC, envoyez mail à atecaube@gmail.com

mercredi 3 octobre 2018

Une commune auboise à l'Honneur : AUXON, Figures locales et cartes postales

MOCQUERY Alexandre : général de brigade, né a Eaux-Puiseaux, alors commune d’Auxon, le 24 
février 1789 ; mort à Ervy, le 5 janvier 1853. Il était frère puîné de Mocquery Georges-Alexis, né à 
Eaux-Puiseaux, le 26 décembre 1772; décédé à Saint-Avertin, près de Tours, le 19 mars 1847, et qui, parti comme volontaire en 1792, pris sa retraite en 1834, avec le grade de lieutenant-général.
  • La famille Mocquery a donné trois généraux du xixe siècle, Georges Alexis Mocquery, Alexandre et Antoine Joseph.
Éleve de l’école militaire de fontainebleau, Alexandre Mocquery, en sortit sous-lieutenant en 1807 ; capitaine en 1808 à la suite d’un brillant fait d’armes et décoré sur le champ de bataille de la main du duc de Raguse, général en chef. A vingt-six ans, il fut nommé chef de bataillon, mais la chute de l’empire arrêta sa marche.
Il reprit du service en 1826 et devint bientôt colonel du 58e de ligne. Il prit part, avec distinction, au siège d’Anvers, et plus tard, à toutes les batailles d’Afrique, où il conquit le grade de Maréchal de Camp. Il commanda à Toulon en 1848, il eut, dans ce poste important, à préparer et à effectuer I’embarquement de I’armée d’Italie pour la campagne de Rome, mais sa santé l’obligea bientôt à prendre sa retraite. Il était commandeur de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis et officier de I’ordre de Léopold de Belgique. 
Il s’était retiré à Ervy, où il avait épousé MIle Rabiat de Fontenay, dont le père fut maire, puis juge de paix d’Ervy. Sa biographie, par M. Amédée Gayot, a été publiée, sous ce litre, dans l’Annuaire de l’Aube de 1854 : Notice nécrologique sur le général Mocquery, avec portrait lithographié, gravé par Vaudé.


Jacques Nicolas MOYNAT d'Auxon, né le 22 juillet 1745 à Auxon (Aube), mort le 2 janvier 1815 à Dijon (Côte-d’Or), est un général de brigade de la Révolution française.
États de service : Il entre en service le 25 mars 1751, comme lieutenant au bataillon des milices de Semur. En 1761, il sert en Allemagne, il devient lieutenant en second au régiment de grenadiers royaux de l'Artois le 5 janvier 1761, puis il passe en la même qualité au régiment de grenadiers royaux de Bourgogne le 4 août 1771. Le 25 avril 1772, il est exempt dans la maréchaussée de l'Île-de-France, et le 4 septembre 1775, il commande plusieurs brigades à Paris pour le service des chasses du roi. Il est fait chevalier de Saint-Louis le 30 janvier 1785.
En jullet 1789, il est volontaire dans la garde nationale parisienne, bataillon des Filles-Saint-Thomas, et le 21 juillet 1791, il entre au 1er bataillon de volontaires de Paris. Il est nommé capitaine le 1er janvier 1792, au 36e régiment d’infanterie, et il sert de 1792 à 1794 à l’armée du Rhin.
Le 13 août 1793, il passe adjudant-général chef de bataillon, et il est promu général de brigade provisoire par le représentant en mission Lacoste le 17 avril 1794. Il est démis de ses fonctions par le représentant en mission Hentz le 8 juin 1794, mais le 9 septembre il est remis en activité et confirmé dans son grade de général par le Comité de salut public.
Le 13 juin 1795, il n’est pas inclus dans la réorganisation des états-majors. Le 29 août, il rejoint le commandement de la 5e division militaire à Rennes, puis le 12 décembre la 2e division de l’armée des côtes de Brest. Le 25 septembre 1796, il prend le commandement du département du Var, et il est réformé le 15 juillet 1797. Il est admis à la retraite le 11 février 1800.
Il meurt le 2 janvier 1815, à Dijon.
Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des généraux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 8, l’Auteur, 1823, 459, p. 75.

Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux & amiraux français de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Paris : Librairie G. Saffroy, 1934, 2 vol., p. 240


GEOFFROY Luc Jean Baptiste Antoine: né à Auxon, le 30 octobre 1808. Percepteur au même lieu, où il est décédé le 4 février 1864. En 1853, dans une lettre adressée à la Société académique de l’Aube et insérée dans l’Annuaire de 1854, sous le titre : Ruines romaines découvertes à Auxon, il fournit de curieux et importants renseignements au sujet des fouilles projetées au lieu-dit « Blanum », territoire d’Auxon, dans l’emplacement de  l’ancien établissement romain situé sur la voie allant de Troyes à Auxerre. (Blanum, aux sources de la Blaize (Auxon), ensemble considérable de débris de toute sorte de l’industrie gallo-romaine).
En même temps, il faisait don à la dite Société, pour être déposées au Musée de Troyes, de deux 
meules en granit, provenant d’un moulin romain, et découvertes dans les fouilles de « Blanum ».


GALLOT Emile Justin : né à Vosnon, le 13 février 1823, docteur en médecine à Auxon, ou il est 
décédé le 6 septembre  1885. Maire d’Auxon ; il fut élu pour représenter le canton d’Ervy au Conseil d’arrondissement, en 1868,  et au Conseil général, en 1874. A soutenu la thèse suivante devant la Faculté de Médecine de Paris en 1847 : De la Diathèse scorbutique et de la Suette
miliaire. M. Gallot était un homme bon et dévoué à son pays. Rappelons le courage dont il a fait preuve  en 1870, alors que, maire d’Auxon, il résistait aux exigences des Prussiens à la suite d’un combat sanglant livré par des francs-tireurs.
La commune d’Auxon occupée militairement par les troupes ennemies, fut livrée au pillage et à 
l’incendie, le maire, arrêté, amené sur la place publique, fut jeté à genoux devant les soldats en armes, qui menaçaient de le fusiller.


GEOFFROY Jean Henri Alfred : fils de Luc Jean Baptiste Antoine, né à Auxon, le 12 juillet 1836 ; décédé au même lieu, le 14 février 1871. Après avoir été percepteur à Saint-Martin-de-Bossenay, il vint se retirer dans la maison de son père, à Auxon, où il s’occupa activement, avec ce dernier, à pratiquer des fouilles dans l’emplacement de la villa romaine de « Blanum », fouilles dont il adressait le compte rendu à la Société académique de l’Aube. Il recueillit ainsi une quantité de bronzes et de poteries antiques qui formèrent une collection intéressante. Après le décès de M. Henri Geoffroy, ses collections, qui vinrent à M. Huot, son beau-père, furent vendues aux enchères en 1878; la ville de Troyes acheta, pour son Musée vingt-sept objets de bronze et de  céramique, la plupart trouvés a « Blanum ». Une statuette de Télesphore, dieu enfant, fils d’Esculape, bronze de la même provenance, fut acquise pour le Musée de Saint-Germain.


CHAUVET Paul-Jean-Batiste-Henri : né à Gye sur Seine, le 19 octobre 1844. – Curé d’Eaux-Puiseaux de 1880 à 1884, puis Curé d’Unienville, membre associé de la Société Académique de l’Aube. A publié entre autres notices :
- La famille Largentier (anciens seigneurs de Chamoy). Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1885, page 243.
- Précis historique de la Seigneurie de Gye depuis le XIIIe siècle jusqu’à la révolution de 1789. 
Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1878, page 363.
- Essai historique sur la paroisse de Gye sur Seine. Mémoires de la Société Académique de l’Aube 1879, 
 page 335.




Aucun commentaire: